En fin d’après-midi, exercices Arrêt Piolet au dessus du refuge !
Pour l’arrêt piolet la neige accrochait beaucoup, on avait du mal à faire le moindre mètre de glissade ! Mais on a pu voir les bases et faire de la recherche DVA.
Soirée « au chaud » dans la cabane
Cassoulet avec manchons de canard baignant dans la graisse et la purée
DIMANCHE 13 FEVRIER 2022
Un courageux (Sylvain) a dormi sous son abri. Température sous l’abri au coucher : -2°
Un groupe quitte la cabane pour l’Arbizon mais finalement on ira au sommet du Monfaucon (2712 m)
La cabane tôt le matin
Yann
Eloi
Au sommet du Montfaucon, il y a du vent !
Descente du Monfaucon
Max hésite à descendre à skis, le début est très pentu.
Nous sommes partis à dix, certains en train, d’autres en voiture. Daniel nous a rejoints deux jours. Francis l’organisateur avait assuré le ravitaillement pour les dîners de toute la semaine.
Hauteluce c’est un charmant et authentique village savoyard, une petite navette nous permet en une dizaine de minutes de rejoindre des télécabines qui nous amènent sur le domaine des Contamines Montjoie.
Nous pouvons laisser les skis au loueur en bas des télécabines.
Nous logeons dans un chalet confortable avec des chambres de deux. Un grand salon avec coin repas, canapé et table basse pour l’apéro.
En tant que nouveau(elle) dans le groupe, nous avons vraiment apprécié l’ambiance et l’accueil des anciens, les parties de UNO (jeu de cartes) déchaînées le soir. Les apéros, les bons repas préparé spar un binôme une fois dans la semaine (Francis conseille les novices en cuisine)
Le midi nous déjeunons dans un restaurant sur les pistes.
Le domaine est suffisamment varié pour satisfaire tous les goûts. Nous avons skié dans une bonne entente, sans attente ni vitesse exagérée. Les meilleurs skieurs sont attentifs et bienveillants. Des sous-groupes se forment pour s’adapter aux horaires et envies de chacun.
Nous avons pu skier tous les jours, sous un beau soleil. Une journée de brouillard et de neige mais dans l’ensemble bonne météo et bonne neige. Des paysages magnifiques !
Nous conseillons vraiment ce séjour à toutes et tous ! D’ailleurs certains y viennent chaque année depuis plus de dix ans.
22-23-24 janvier 2022 : Sortie Ski de randonnée pour Grimpe et Glisse dans les Pyrénées. Il n’y a pas beaucoup d’amateurs pour descendre dans les Pyrénées au mois de janvier. Je me retrouve seul pour un vagabondage à skis dans le massif du Néouvielle. Il fait trop beau ! J’en profite à fond ! Une petite couche de neige bien poudreuse a saupoudré les pentes verglacées de la semaine dernière. Conditions idéales !
Bivouac à la Hourquette Nère, face au Pic du Bastan. Altitude 2465 m.
La vue au sommet du Pic de Madaméte (2657 m)
Ascension du Pic d’Aygues-Cluses au petit matin. 2620 m
Au sommet du Pic de Portarras 2697m
J’ai cassé mon écran de téléphone portable (pas en montagne mais en m’étalant délicatement… De tout mon poids… Sur le bitume à cause d’un parapet en béton…) La caméra frontale du téléphone fonctionne. Par contre la caméra pour les selfies donne des résultats très mauvais.
2ème bivouac entre 2250 m et 2300 m
SAMEDI 22 JANVIER 2022
Départ de Barèges, « Tournaboup », à 11 heures du matin. Pique-nique à midi à la cabane Dets Coubous. Je traverse le lac noir et monte en direction du Pic de Madaméte. Je laisse mes skis et mon sac à 2550 m et gravi le sommet tout près : Pic de Madamète 2657 m. Superbe vue ! De retour à 2550 m, je dépeaute et bascule côté vallon d’Aygues Cluses. Je prends une photo du nouveau refuge et trouve de l’eau derrière l’historique cabane d’Aygues-Cluses. Il est déjà 16h15… mais je veux avancer… direction Hourquette Nère, ça fait longtemps que je ne suis pas passé par là, très chouette. Je devine les traces des skieurs qui franchissent le Pas de la Crabe. J’arrive à la Hourquette Nère (2465m) à la tombée de la nuit. Je construis un mur de blocs de neige pour me protéger du vent et je monte le tipi. Nuit fraîche.
SAMEDI 22 JANVIER 2022 : départ de Barèges (Tournaboup 1452 m)
Arrivée à la cabane Dets Coubous et du lac du même nom (2041 m)
Depuis le Pic de Madaméte (2657 m), superbe vue sur le côté lac d’Aumar et lac d’Aubert
Après une très belle descente vers la cabane d’Aygues-Cluses, j’arrive au nouveau refuge (pas encore ouvert)
Nouveau refuge d’Aygues-Cluses… il sera ouvert pour la saison prochaine (2100 m)
Arrivée à la Hourquette Nère (2465m). Mon bivouac nécessite la construction d’un rempart contre le vent
Le pic de Bastan
Montage du tipi, un beau rectangle bien arrimé avec les 2 skis et les 2 piolets
Et hop… Les deux bâtons pour lever la pyramide. Poids du tipi : 290 g.
Je m’hydrate
DIMANCHE 23 JANVIER 2022
Le mur de glace anti-vent, le pic de Bastan et le lever du soleil. Je suis toujours allongé dans le tipi 🙂
Lever du soleil sur le Pic du Bastan
Je ne suis pas très matinal, je démonte le tipi, je chausse les crampons et prends les 2 piolets… je pars léger à 9 h 30 pour le Pic d’Aygues Cluses (2620 m) qui se fait depuis la Hourquette. Facile avec les 2 piolets, ça va vite car c’est pentu, belle vue au sommet, je suis de retour à 10 h 30 à la Hourquette.
C’est bien pentu, la neige tient bien.
Trop facile, avec les deux piolets, c’est super sécurisant.
Au sommet du Pic d’Aygues-Cluses, dans l’axe, en arrière plan, le pic du Néouvielle. Vers la gauche, le Pic Long (noir), le Badet, les Campbiel et l’Estaragne
Le tipi se trouve à la Hourquette Nère (2465m), le sommet d’Aygues-Cluses est juste 150 m plus haut.
Le cairn au sommet du Pic d’Aygues-Cluses (2620 m)
Longue pause… 45 minutes pour faire fondre de la neige, remplir 2 bouteilles d’1 litre et me préparer à la descente.
Je fais fondre de la neige avant de repartir. Il fait chaud, j’ai peur de souffrir de déshydratation.
Objectif : Hourquette de Caderolles via le lac de Bastan ou de Port-Bielh
Descente et repeautage pour traverser le lac de Bastan ou de Port-Bielh, puis je monte à la Hourquette de Caderolles (2495 m), je dépeaute et je fais quelques virages pour atteindre le lac de la Hourquette et repeauter pour monter au col de Bastanet (2507 m), aujourd’hui c’est la journée yoyo.
Photo prise depuis la hourquette de Caderolles
Le Portarras depuis le col de Bastanet
Du sommet du Portarras, le Pic de Prada d’Arroque, tout près Puis le Cettiou
Au col, j’hésite entre le pic du Bastan et le pic du Portarras. Je laisse mon sac et les skis et je pars pour le plus facile. J’arrive en 30 minutes à 2697 m, au sommet du Portarras. Belle vue sur l’Arbizon et le nouveau refuge de Campana de Cloutou.
Depuis le sommet du Portarras : Pic de Bastan d’Aulon
Depuis le sommet du Portarras : Le pic du Néouvielle et plus près le pic de Bastan
Au sommet du Portarras
Je redescends au col du Bastanet et ensuite à skis, j’arrive au lac supérieur de Bastan, puis trouve les traces pour arriver au refuge du Bastanet. Je prends de l’eau et je continue la descente jusqu’au lac de L’Oule en passant par le lac du Milieu et le lac inférieur de Bastan. Je prends une photo de la cabane de Bastan (Fermée).
Derscente depuis le col du Bastanet vers les lacs de Bastan
Refuge du Bastanet (ASPTT)
Lac de l’Oule et son barrage
Au lac de l’Oule, j’hésite. Il est tard 16 h 15. Il fait nuit à 18 h. Est-ce que je peux trouver facilement l’itinéraire pour le soum de Monpelat et dormir au sommet ? Monter par la forêt vers le lac de l’Ours et le lac de L’Ile ? C’est en plein la réserve, je préfère éviter de planter mon tipi à cet endroit. Je décide de remonter le torrent au nord (ruisseau du Port-Bielh) puis de contourner la réserve par le nord ouest vers le lac de Gourguet. La remontée de la sapinière le long du torrent est éprouvante, plein de bosses, de contournements, je suis à l’ombre, il fait déjà frais. Malgré tout, j’avance plus vite que prévu, et j’arrive à sortir des sapins. Je trouve une très bonne trace de skieur, ça glisse vite et je progresse vers le lac du Gourguet. A la tombée de nuit, je m’écarte un peu de mon itinéraire pour trouver un espace dégagé vers l’Est… je ne veux pas trop traîner demain matin… il faut que le lever du soleil me réchauffe si je veux sortir du pied d’éléphant. Je fais une plate-forme avec une très belle vue. Je me force à manger et à boire beaucoup. A 21 h, je suis prêt à dormir. Nuit fraîche.
J’ai trouvé mon aire de bivouac
Très belle vue depuis l’emplacement du bivouac
Tombée de la nuit
LUNDI 24 JANVIER 2022
Je me réveille très tard… 8 h 30, mais ça va.
Je descends au lac du Gourguet et remonte vers un passage à 2465 m sous le pic du Gourguet que je connais déjà. Ce passage fait la bascule. Je souhaite continuer mon itinérance improvisée, je n’ai plus d’eau, je vais en chercher au lac d’Aubert ! Je coupe les lacs d’Estibère et le lac de l’Ile et repeaute pour monter au Col D’Aumar. Il est 11 h 30, je prends de l’eau au lac d’Aumar et j’en profite pour manger mon repas du midi. Je bois et remplis mes bouteilles.
Il fait très chaud, je traverse le lac d’Aumar, et je me dirige vers la Hourquette d’Aubert… Elle est loin, il fait chaud, c’est pentu, il n’y a aucune trace. J’arrive à 14 heures à la Hourquette (2498 m), les skis aux pieds, épuisé. Très belle vue sur le Pic du Néouvielle, sur les crêtes de l’Espade et la crête de la Mourele. La descente est glacée, dangereuse, je descends 250 m piolet/crampons. Puis je chausse les skis. Je ne suis pas trop pressé (mon bus est à 16 h 30 à Barèges) mais la descente va plus vite que mes prévisions. Très bonne neige, ça skie vite. Je croise le premier être humain de la journée près du lac Dets Coubous.
Très belle vue sur les lacs d’Aubert et d’Aumar
Hourquette d’Aumar (2498 m)
La descente est glacée, dangereuse, je descends 250 m piolet/crampons.
Lac Dets Coubous
J’arrive à 15 h à Tournaboup. Grand dépaysement pour ces 3 jours dans le Néouvielle !
Samedi 18 et dimanche 19 décembre 2021 : stage Neige et Avalanche NA1
Participants : Alberto, Alex, Alexandre, Aude, Benoît, Carole, Claire, Eric, Fabien, France, François, Hadrien, Jean-Marc, Laurent, Mathilde, Matthias, Nicolas, Sophie
Lieu : Alpes Taillefer et Chartreuse
Montée sur la crête de Broutier (Taillefer)
La Crête, ses penetes et ses couloirs à avalanches
Jour I : Le Taillefer
Mathilde avait choisi le Taillefer pour cette première journée de formation. Excellente idée car on néglige trop souvent ce joli massif aux portes de l’Oisans et si proche de Grenoble. Les cheffes, Claire et Mathilde, avaient donné rendez-vous à 9h00 au lieu-dit La Morte, connu aussi sous le nom plus sympathique de l’Alpe du Grand Serre.
La route remonte la vallée de la Romanche, puis s’en écarte à hauteur de la triste Séchilienne, et ô merveille franchit la barrière de nuages après quelques. Quel plaisir d’être matinal ce samedi !
Matinal, enfin, pas tout le monde… car la mode de Paris a vite déteint sur les logeurs de nos citadins qui, pimpants, débarquent peu avant 10h. Il parait qu’on a trainé sous les plaids… Ce petit retard permet à nos Niçoises, Benoit et François, attendus pour le piquenique, de monter leur décapotable jusqu’à l’Alpe juste avant le départ de la rando. La formation, interrompue par cette arrivée vrombissante, quelque part entre le chapitre sur le sac de la randonneuse idéale et celui de la pose des peaux, reprend son cours.
Un petit test des DVA et la troupe s’ébranle le long d’un chemin forestier damé pour le ski de fond mais ce jour-là sans fondeurs. Puisque l’on parle de la troupe, c’est le moment du générique : Claire et Mathilde, déesses du NA, Fabien, champion de l’hospitalité, Matthias, Aude, Hadrien et Alberto, héros du plaid, François et Benoît stars de la Riviera, et l’Olympe local composé ce jour-là de Lolo, Sophie, France, Alex, Alex (sic), et Nico.
Jolie montée sur piste à travers bois, et on se sépare en deux groupes un peu avant de couper dans la forêt. Les groupes se croisent ici ou là et attaquent une jolie combe idéale pour la leçon de chose : sur un versant la neige a commencé à transformer légèrement tandis que sur l’autre elle a peu changé, mais a par contre subi les effets du vent sans toutefois former de véritable plaque à vent. La combe atteint la crête du Brouffier, qui offre une vue superbe sur le flanc sud de Belledonne et les Grandes Rousses. Un peu plus loin, le Vercors et la Chartreuse. L’arête est bien ventée et les groupes se transforment : les uns montent jusqu’au point culminant de la crête, les frileux redescendent à l’abri.
Le piquenique est l’occasion pour Claire de faire quelques rappels théoriques sur la conduite à tenir en cas d’avalanche. Mais l’heure tourne et le « léger » retard du matin nous oblige à reporter les exercices de pelletage au lendemain.
La fin de la descente en forêt est charmante et joueuse. Que du plaisir.
Recherche de la victime (d’après un tableau de David)
On débriefe
La montée à Canaple
Dépeauteuses, heureuses au sommet de Canaple
Jour II : La Chartreuse
Pour ce deuxième jour Mathilde a jeté son dévolu sur la Chartreuse. C’est notre bois de Vincennes à nous. Tout près de chez nous. La comparaison s’arrête là. Les travailleurs du samedi, Caro et Ricou nous rejoignent. Caro, notons-le, est la vraie « pays ». La Chartreuse c’est son jardin d’enfant. Direction le Charmant Som. L’horaire de ce dimanche était fixé par l’autocar de Caro et semble-t-il des ébats plus brefs sous le plaid – peut être la faute au retour par la forêt et au pinard de la veille
On monte le long de l’ancienne piste de ski. En ces jours de ski de rando en Chartreuse devenus si rares, l’itinéraire est bien fréquenté et les bosses se sont reformées comme jadis avant l’invention débile de la dameuse. Les bossent donnent un peu de fil à retordre à quelques-uns dans le goulet le long du torrent.
Petit dénivelé au programme parce que ça va creuser. Vue panoramique tout de même pour le piquenique.
Les exercices commencent par la traditionnelle recherche DVA en petit groupe, avec finition en croix. Ca se corse quand on passe à la recherche multi-victime du premier groupe. On oublie des blessés ici, on appelle les secours à tout bout de champ et personne ne gère grand-chose. On s’en tire à peu près dans les temps.. mais il y a des progrès à faire.
Le deuxième groupe de victimes est totalement hystérique… comment vous dire : imaginez Almodovar tournant « Femmes au bord de la crise de nerfs » dans les châteaux Rhénans. Toutefois, les chercheurs gardent leur calme : Fabien est aux commandes et gère sa troupe avec efficacité jusqu’à ce qu’un vent de confusion vienne souffler sur les recherches, car les cheffes avaient tendu un piège et caché un DVA supplémentaire. Seul Lolo, tenace et téméraire comme Bayard, s’évertue à creuser, creuser, creuser. On crie de toute parts, on appelle à aller « rejoindre les allemands », lesquels parlent aussi espagnol et braillent toujours. L’empire de Charles Quint se reforme sur les pentes du Charmant Som, tandis que Lolo creuse toujours et encore. Mais trouve enfin le précieux Graal. Ah ce Lolo ! Le deuxième groupe finit sa recherche avec brio.
Descente ludique dans les bosses puis cérémonie des diplômes autour d’un vin chaud au col de Porte. Un très très grand merci à nos formatrices et organisatrices Claire et Mathilde.
Jours suivants : Le plaid
Le vilain omicron a pris part aux ébats sous le plaid. On pense à nos confinés dans leurs appartements parisiens…
Je tourne ma … dans le … des … d’une … (si elle est de type Dynafit).
Je rabats mes … si la montée est raide, mais rien ne m’y oblige.
J’attache ma … à ma chaussure que certains appellent …, si j’en ai une.
Je bloque mes … si j’en ai.
Je place mes skis à … et … à la pente pour effectuer la conversion.
Je pense à la … que j’ai toujours rêvé d’être pour mettre mes pieds en … position au cours de la conversion.
Vrai ou faux (si faux, proposer la correction)
En descente
Je bloque au maximum le petit taquet de la fixation avant
Je mets toujours mes dragonnes de bâtons (comme en montée d’ailleurs)
En rando, une personne vous fait signe et vous crie de venir car il y a eu une avalanche. Vous répondez :
Ca va mec, on m’la d’jà faite. Tu m’as pas spoilé toute la peuf, avec ta coulée?
Holy cow, what’s French for 9 1 1?
Ah, ici aussi vous avez un festival Almodovar ?
Vous rassurez la personne, vous vous inquiétez du nombre de victimes, tentez de repérer les indices de surface (bâtons, skis, bonnets, …) et avec vos potes – il y en a au moins un ou une car vous ne partez jamais seuls en montagne – vous prenez les choses en main : Recherche DVA en zigzag, appel du 112 si ça passe, déblocage des DVA des blessés, surveillance d’une possible sur-avalanche, et vous ne déchaussez que pour creuser.
12 décembre 2021 – Initiation recherches DVA dans le Mercantour
« Neige et soleil compris », comme l’a longtemps vanté le slogan de la station d’Isola 2000. Mouais… Cette fois, le soleil était sans conteste généreux, mais la neige était un peu moins abondante. Une seule belle chute de poudreuse avait eu lieu une semaine avant, mais haut en altitude, et sans sous-couche solide. D’où la décision prise par Benoît, notre GO, de réduire ce week-end d’ouverture à une journée, au départ de la route la plus haute ouverte à cette époque : celle de la station d’Isola 2000. Le groupe était réduit à trois : Benoît, Clément et François, avec pour objectif d’initier Clément aux joies du ski de rando (matériel, conversions à la montée, etc.) au cours d’une balade classique et sans risques, tout en profitant des connaissances acquises par Benoît lors d’une précédente formation NA1 (Initiation neige et avalanche).
Objectifsatteints en tous points, dans une ambiance super amicale et sans pression, pour atteindre la tête Mercière (petit sommet offrant un panorama sublime sur les Alpes du Sud), avant d’attaquer plusieurs simulations de recherche de victime en avalanche :
Benoît a planqué à plusieurs reprises son DVA (appareil de recherche de victimes en avalanches), en n’oubliant pas de le laisser en mode « émission » (n’est-ce pas Benoît ?) au risque de ne pas le retrouver. Et à nous de jouer, en pensant bien aux priorités à se répartir en situation d’urgence :
si possible suivre le plus longtemps possible du regard les signes visuels des personnes prises dans l’avalanche, pour mieux localiser leur zone d’enfouissement
puis l’un de nous prévient les secours en s’assurant qu’il sait leur donner nos infos de localisation, les circonstances, le nombre de personnes prises dans l’avalanche, les éventuels blessés, etc.
l’autre passe son DVA sans attendre en mode « réception », et s’assure que les téléphones portables sont éteints.
il commence sa recherche en descendant dans l’avalanche en larges zig-zag, espacés verticalement d’environ 10 mètres
puis lorsque le signal qui lui parvient est proche (moins de 2 mètres), il passe en mode de recherche « en croix » et, au point le plus proche trouvé, commence sans attendre à sonder.
Dans ce scénario, Clément et moi nous mettons alors à pelleter en contrebas immédiat de la zone identifiée, en nous relayant (l’un creuse au plus près, l’autre évacue la neige juste derrière), de façon à dégager une plateforme en forme de cône.
Une fois le DVA de la victime trouvé, Benoît en profite pour nous sensibiliser à l’étude des différentes couches de neige cumulées (coupe verticale dans la neige). C’est une étape importante pour savoir si, par exemple, une couche inférieure instable serait de nature à déstabiliser tout le manteau neigeux, avant d’envisager d’aller plus loin au cours d’une sortie.
Cette fois, pas besoin d’être un grand spécialiste : une seule couche, d’environ 60 cm d’épaisseur, en cours de tassement (mais pas assez pour protéger nos spatules des contacts avec les rochers au cours de cette descente !).
Heureusement, nous avions la perspective de trouver une neige plus abondante le week-end suivant, pour la partie pratique du stage NA1 « officiel », organisé par Claire autour de Grenoble et qui, grâce à notre affiliation récente à la FFCAM et aux compétences de formatrices agrées de Claire et Mathilde, nous a permis d’approfondir le sujet de la sécurité en avalanche ! Un autre stage similaire sera organisé aussi dans les Pyrénéesavec Yann dès janvier, confirmant le dynamisme de la toute jeune section alpine de GGG !
Tignes, nom proprement magique qui fait rêver. Tout comme Val d’Isère en liaison skiable de l’autre côté de la vallée.
Glisser, patiner, déraper entre 2100 et 3400 mètres d’altitude, c’est du sport ! Surtout concentré sur un week-end (3 jours). Particulièrement quand il neige, pleut et vente dès le lendemain du premier jour.
Une occasion idéale de compléter son équipement tant les conditions sont rudes. Négatif à 12 parfois 16 degrés, un vent de travers à déchausser, décoiffer, aveugler…
On a testé les plaques de glace un jour, l’abondance de poudreuse le lendemain et quelques bourrasques de pluie. Nicolas Vanier peut venir s’entraîner ici ! On lui aurait appris à jouer aux cartes avec les règles du jeu Dutch pour se réchauffer et faire connaissance avec les beautés fatales de notre groupe.
Nous rentrons dans la vallée en passant au village reculé de MANTET. Nous allons à pieds jusqu’à Nyer. Un randonneur qui a sa voiture garrée dans ce petit hameau, nous raccompagene en voiture jusqu’au parking de Thuès-Entre-Valls. Nous profittons des sources d’eaux chaudes 🙂
C’est toujours étonnant de se baigner dans un torrent au mois de novembre et de rester deux heures à barbotter dans l’eau chaude.
Samedi 16 et 17 octobre 2021 : belle boucle sauvage (très sauvage) au MontCalm avec Grimpe et Glisse Section Alpine.
Paricipants : Renaud & Yann
Lieu : Pyrénées, La Haute Ariège, Massif du Montcalm et du Pic des Estats
Samedi 16 octobre 2021
Renaud arrive de Paris par le train de nuit. Le train arrive tôt à Tarascon-sur-Ariège. Je suis parti la veille de Bordeaux, et j’ai dormi sur le chemin dans une zone d’observation des oiseaux (Domaine des Oiseaux à Mazères). Les cris des oiseaux et des cris effrayants d’animaux sûrement étranges et magiques m’ont bercé toute la nuit.
Nous garons la voiture à l’étang de Soulcem près de l’Orris de Carla (1654m).
Nous contournons un peu l’étang de Soulcem puis la montée devient directe vers l’étang de Riufret, qu’on laisse à gauche et nous montons au col de Riufret (2978m).
C’est très vite pentu !
Col de Riufret (2978m)
Renaud dans le pierrier
Au niveau du col de Riuffret, nous laissons nos sacs et grimpons au Pic Verdaguer (3131m) en passant par le Cap Coume de Riufret (3040m) et le Pic d’Estats (3143m).
Au sommet du Pic Verdaguer (3131 m)
Pic d’Estats (3143m)
Le point culminant d el’Ariège et de la Catalogne
Nous redescendons au col Riuffret, nous reprenons nos sacs pour grimper encore 5 minutes jusqu’au sommet du Montcalm (3077m).
Bivouac au sommet du Montcalm.
Le tipi est bien protégé !
Très belle soirée au sommet du Montcalm
Coucher du soleil
Réveil après une très bonne nuit !
Renaud dans le tipi
Dimanche 17 octobre 2021
Après ce bivouac tranquille, nous descendons à l’étang gelé de la Counette d’Estats (2736m). Il faut casser la glace au piolet pour remplir les bouteilles d’eau.
Dimanche matin, la corvée d’eau commence par frapper fort avec le piolet pour percer les 10 cm d’épaisseur de glace du lac.
Nous montons au Sottlo (3072m) (et un petit thé bien chaud au sommet) et en passant sur le fil de la crête nous rejoignons l’antécime Nord du Sotllo (3058m).
Pic de Sotllo (3072m)
Côté espagnol
Au sommet de l’antécime Nord du Sotllo (3058m)
Nous basculons du côté espagnol par le port de Sotllo (2894m).
Descente escarpée
Port frontalier de Sotllo (2894m)
Et nous descendons vers les Estany d’Estats. Nous montons au lac caché à 2941m qui se trouve entre le Pic d’Estats et le Pic de Canalbona.
Côté espagnol
Col très pentu
Lac caché (2941m)
De là, sans les sacs on monte rapidement au Rodó de Canalbona (3004m).
Renaud au Rodó de Canalbona (3004m)
Nous descendons prudemment via un itinéraire plus ou moins cairné et escarpé et 2 faux cols vers l’Estany de Canalbona pour remonter côté français par le col de Canalbonne à 2791m. Descente très rapide par l’étang de Canalbonne (en France), puis les étangs de la Gardelle et nous longeons le ruisseau de la Gardelle pour plonger finalement vers l’étang de Soulcem.
Etang de Canalbonne
Etangs de la Gardelle
Etang de Soulcem
La boucle est terminée, juste à temps pour rejoindre Tarascon-sur-Ariège à 20h10, quelques minutes avant le train de nuit pour le retour de Renaud à Paris.
Suite à l’assemblée générale de Grimpe et Glisse du samedi 9 octobre 2021, nous nous retrouvons dans un grand rassemblement au Viaduc des Fauvettes. Escalade, grande descente en rappel et pique-nique partagée