Samedi 13, dimanche 14, lundi 15 et mardi 16 août 2022 : 4 jours dans les Alpes avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Renaud, Ronan et Yann
LA DENT PARRACHEE
Samedi 13 août, nous nous retrouvons à Grenoble pour louer un petit véhicule utilitaire, direction Modane et Aussois.
1ère Sortie : Ascension de la Dent Parrachée, un sommet facile avec une altitude idéale pour une première acclimatation à l’altitude.
Le départ se fait à partir d’un parking situé entre les lacs de barrage du Plan d’Aval et du Plan d’Amont.
Nous passons au refuge de la Fournache puis au refuge de la Dent Parrachée.
Barrage d’Aval
Les deux lacs vus du haut
1er refuge
2ème refuge
Puis direction Vallon de la Fournache.
Des chamois galopent devant nous
Le beau cirque minéral de Fournache
Nous bivouaquons assez haut en altitude à près de 3000 m juste au départ de la pente d’éboulis qui monte au col de la Dent Parrachée.
Terrassement à 3000 m d’altitude
Nous nous couchons tôt !
Il fait nuit quand nous nous levons, nous partons juste au lever du soleil. Nous nous encordons pour les 300 m de dénivelé dans les éboulis.
Vers le col de la Dent Parrachée
Un groupe de 3 a fait un détour bizarre… pas si facile de progresser quand il fait nuit noire.
C’est croulant.
Plusieurs cordées sont présentes, certaines font demi-tour, la montée dans les éboulis est fatiguante… et les pierres volent ! Même en faisant très attention, nous faisons rouler des petits blocs qui filent et font des sauts en dégringolant, c’est dangereux. Malgé tout, nous arrivons au col de la Dent Parrachée (3 338 m) et le glacier de la Vanoise apparaît.
Du côté du glacier de la Vanoise
Renaud et Ronan au col de la Dent Parrachée (3335 m)
Nous restons encordés, et suivons l’arête Ouest. Le terrain n’est pas bon, mais c’est tellement plus agréable que les éboulis et la progression en corde tendue nous rassure bien. Il n’est même pas nécessaire de mettre des points, la cotation est Alpinisme Facile + (F+). Nous arrivons à la pointe de la Fournache. La partie « difficile » est terminée.
Et nous rejoignons le sommet par une sente sous le fil Sud de l’arête.
Il fait gris, mais jusqu’à présent nous avons évité la pluie.
Très beau panorama.
Nous redescendons prudemment, récupérons les sacs de couchage à 3000 m et retournons cette fois-ci sous une petite pluie par le même itinéraire qu’à l’aller.
Renaud
Retour vers les lacs de barrage
La Pointe Fournache (La Dent Parrachée est juste derrière cachée par les nauges)
De retour au véhicule, et pour rester un peu en altitude, nous passons le col de l’Iseran et allons dormir au col du Petit Saint Bernard (2188 m).
LE GRAND PARADIS
Cette année est une année un peu spéciale en haute altitude, les glaciers sont secs. Sur le grand Paradis, on ne chausse les crampons qu’à 3600m d’altitude !
Lundi 15 août : Nous arrivons à 9 heures dans la vallée de Valsavarenche, nous profitons du soleil, pour préparer nos sacs et réviser quelques techniques : encordement et moufflage.
Départ à midi, de Pont, nous prenons le chemin du refuge Vittorio Emanuele II. Il fait chaud ! Les zigzags sont nombreux. Le parcours est très fréquenté, c’est très roulant, nous arrivons à 14h au refuge pour pique-niquer.
Ronan
Refuge Vittorio Emanuele II
Et un petit café italien !
Pique-nique
Après la traversée des blocs de pierre près du refuge, nous partons Nord , puis après le premier éperon rocheux qui surplombe le refuge, l’itinéraire est plein Est.
La montée est longue, très cairnée. Pas de névés. C’est sec. Un spit, une corde à demeure et un pas de 3a permet de gravir un petit éperon rocheux.
Début habituel du cramponnage… C’est seulement 500 m de dénivelée plus haut que nous allons cramponner !
La voie alternative en rocher…
C’est à ce niveau que nous remplissons nos bouteilles (5 litres de contenant pour Yann). C’est la voie de fin de saison, toujours très cairnée, qui continue longtemps pour atteindre un plateau de lauzes très large. Nous sommes déjà à 3450 m d’altitude et trouvons notre bonheur pour installer le bivouac.
Bivouac
Le beau sommet voisin
Ouf, l’orage ne tombe pas sur nous.
Bien entendu, il n’y a pas de point d’eau mais le cadre est superbe. Le très beau sommet Tresenta est admirable, son glacier moribond.
De nouveau, avant de le repas, quelques manipulations de cordes et révision des techniques d’alpinisme.
Exercices
Ronan sous la tente
Mardi 16 août : démarrage tôt, nous avons fait sonner le réveil à 4h30. La première cordée passe déjà vers 5h.
Nous démontons l’abri, rangeons nos affaires et partons sacs léger mais en « grosses chaussures ». Crampons, piolet et corde dans les sacs.
Ronan et Yann
Début… (enfin ! ) de la progression sur le glacier
Le Mont Blanc en arrière plan
Début du cramponage
Nous montons sur les rochers sur 200 m de dénivelé environ, avant d’atteindre la langue glaciaire du glacier du Grand Paradis. Nous nous équipons, crampons, piolet et encordement. Quelques contournements de crevasse et nous sommes déjà en dessous du Bec de Montcorvé.
Toujours le Mont Blanc en arrière plan
Le Bec de Montcorvé
Yann
Nous évitons les crevasses
Nous rejoignons à gauche, une petite section est beaucoup plus pentue, bien en glace, mais cela passe très bien.
La rimaye est équipée de 2 échelles.
Belle crevasse glacée
Passage de la Rimaye
Assurage au desus de l’échelle
Partie finale en rocher
Nous escaladons les 20 mètres de rocher sans crampons et atteignons la pointe de la Madone.
Au sommet !
Avec la Madone
Yann
Le contournement à sens unique pour redescendre est plus exposé mais des points sécurisent la descente du petit rocher.
Le Cervin ! (et le massif du Mont Rose)
Beaucoup de vide pour ces quelques pas pour contourner les rochers somitaux
Passage à nouveau de la Rimaye avec les échelles
Descente
Ronan, Renaud et Yann
Retour à Pont.
La météo des 3 jours suivants n’étant pas bonnes (beaucoup de pluie, d’orages et de vent), nous décidons d’interrompre notre séjour.
La suite sera pour l’année prochaine surement la semaine du 8 juillet au 16 juillet 2023.
Au programme : l’ascension du Mont Aiguille par la voie normal pour les moins à l’aise. Nécessité de grimper du 4. Révision des manipulations de cordes lors d’une session en amont. Vire du Veymont également au programme.
Encadrant : Hadrien
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Escalade, baignade, vélo et soleil près de Bordeaux
Escalade à Frontenac, Bivoauc à Frontenac, Aller-Retour Bordeaux<-> Frontenac à vélo (2 x 45 km). Frontenac est une ancienne carrière de pierre transformée en falaise d’escalade.
Alternative selon l’avis des adhérents qui seront inscrits pour cette sortie :
Jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet 2022 : 4 jours dans le Beaufortain avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Guillaume, Hadrien, Marc, Ronan et Yann
J1 : Nous arrivons en train à la Gare de Moûtiers – Salins – Brides-les-Bains. Taxi direction Aime – La Plagne et le parking de départ de la Chapelle de Saint Guérin. Un peu plus d’une heure pour atteindre le refuge de la Balme, déposer quelques affaires et partir pour tenter l’ascension de la Pierra Menta par la voie historique.
Nous nous retrouvons tous les 5 dans le TER pour Moûtiers
Marc
Vertigineux
Guillaume et Hadrien
La météo est très mauvaise pour le lendemain, pas trop le choix, nous devons tenter l’ascension dès notre arriver dans le Beaufortain, le timing est très serré.
Hadrien et Yann
Yann, Ronan, Guillaume et Marc au relais
Tout en équilibre
Pas si facile cette voie réussie pour la première fois en juillet 1922, il y a tout juste 100 ans.
Yann et Ronan en bas de cette longueur
Guillaume en danseuse sur la pointe des pieds
Nous ne finissons pas la voie, il reste 2 longueurs un peu plus facile mais il fait presque nuit. Descente en rappel, 60m puis 20m.
Surprise sur le chemin du retour vers le refuge
Coucher du soleil vu de la Pierra Menta
Nous retournons au refuge de la Balme
J2 : Il fait mauvais, il pleut dès 8 heures du matin et jusqu’à 16h.
Nous allons au refuge du plan de Laie au-dessus du Lac de Roselend.
Nous arrivons à Midi au refuge après 4 heures de randonnée sous la pluie. Nous séchons nos affaires, nous nous régalons pour le repas du midi, du soir, des tartelettes aux noix et quelques bières.
J3 : Le beau temps revient ! Nous grimpons à la Via Ferrata du Rocher du Vent. C’est assez long, c’est facile et grandiose. La vue sur le Mont Blanc est super malgré les nuages qui jouent à cache-cache.
Hadrien et lac de Roselend
Hadrien
Ronan, Hadrien et Yann
Nous retournons au refuge en faisant une petite boucle sur la crête et le Cormet de Roselend (Col routier)
J4 : Retour vers Arêches. Il fait encore beau aujourd’hui.
Petite chapelle sur le lac de Roselend
Hadrien, Guillaume, Yann, Marc et Ronan
Le Mont Blanc domine aujourd’hui
Superbe vue (Le rocher de la Pierra Menta se démarque bien) avec Marc