Du 13/03 au 18/03/2023 : GTA – De Briançon à Barcelonnette Participant.e.s: Claire, Donatien, Fabien, Matthias
Nous sommes donc partis pour la 3e édition de la GTA. Mais qu’est-ce que la GTA ?
La GTA c’est…
…la préparation :
On ne part pas en raid sans s’être renseigné, sans avoir contacté des refuges, réservé des gîtes, ni sans avoir fait des courses et préparé son sac. Il reste les tracés à étudier sur les cartes, observer les pentes, imaginer les risques et aussi repérer les itinéraires bis et échappatoires. Mais même avec une bonne préparation, la GTA ça peut être…
…la surprise :
D’abord une mauvaise : La veille du départ, Sandrine est malade ! Clouée au lit, elle est obligée de nous laisser partir sans elle. (Mais même malade elle est toujours gentille avec nous et nous prête sa voiture !) On roule jusqu’à Gap, y prend le car pour Barcelonnette, puis un taxi qui nous dépose à Fouillouse où on chausse enfin nos skis pour monter au refuge de Chambeyron.
C’est là qu’on tombe (surprise !) sur Juliette, une grimpeuse de GGG de Paris, qui est également en raid avec un groupe d’ami.e.s à elle.
Une de ses amies nous fait jouer un jeu de société thème montagne, qu’elle est en train de développer avec son copain. C’est génial ! On ferait de la pub mais le jeu n’est pas (encore ?) commercialisé. En tout cas dans ce bon moment ensemble nous sommes loin d’imaginer que la GTA, ça peut aussi être…
…l’enfer :
Il s’agit d’abord du Colle dell’Infernetto, un des trois cols à passer au deuxième jour. Mais ça peut aussi faire référence à la tempête de neige qu’on doit également traverser, surtout dans le long vallon de Mary, pour franchir son col homonyme. C’est un détour qu’on a choisi pour éviter le colle di Ciaslaras, plus directe, mais trop dangereux dans les conditions dans lesquelles on se trouve.
On sait qu’il peut y avoir des surprises, donc on se prépare et on prend de la marge, mais avec les conditions (BERA 3), le vent, la neige, on voit notre marge diminuer plus vite qu’on avance. Nous donc voilà épuisé.e.s, à la tombée de la nuit sur une neige très difficile à skier… à 1h du refuge. Chez certains s’installe de la frustration, de la crainte, mais très bientôt…
…le soulagement :
De trouver une bergerie ouverte et bien aménagée. Comme si cette cabane nous avait attendu.e.s, elle nous accueille munie d’une table et deux bancs, et d’un plancher pour se coucher, juste assez large pour nous 4. La nuit n’est certes pas la plus confortable, mais on est quand même contents d’être à l’abri et au chaud (enfin, au moins à l’intérieur des duvets). Et même si personne n’est au courant d’où on est, on a quand même des visiteurs pendant la nuit. Vers 1h du matin, nous sommes réveillé.e.s par deux gendarmes du PGHM qui ont été alertés par la gardienne du refuge de Maljasset, s’inquiétant de notre absence. Notre bergerie se trouve en effet dans une zone blanche, sans aucune couverture de réseau, ce qui nous a empêché de prévenir qui que ce soit de notre demeure. Quant aux gendarmes, ils sont partis nous chercher et ils sont eux aussi soulagés de nous trouver en sécurité (et de ne pas devoir poursuivre la recherche plus loin et plus haut dans la montagne).
Après ces fatigues, une GTA peut aussi être…
…le repos :
Ou bien c’est ce qu’on espérait ! En descendant à Maljasset depuis la bergerie, on veut rester dormir là-bas, nous reposer et reprendre le raid un jour plus tard. Mais la gardienne du refuge nous annonce qu’elle n’a plus de place pour nous. Après un petit déjeuner on part pour Ceillac, déjà repéré comme échappatoire si jamais Saint Véron, la destination de ce jour, serait inatteignable.
La GTA c’est bien du ski de rando, mais parfois c’est aussi finir la descente sur les pistes de ski de fond jusqu’au gîte. Dans un dortoir avec douche que pour nous 4, la GTA c’est même du confort. Puis même avant d’arriver au gîte, on repère un resto en face donc la GTA c’est aussi…
…le régal :
De s’offrir une pizza et une glace à la crème de marron après une douche chaude !
Et que faire le lendemain d’un jour de « repos » ? On va être bien attentifs, parce que la GTA c’est aussi :
Lundi
Fouillouse > Chambeyron
890m D+
Mardi
Chambeyron > Maljasset (bergerie)
1330m D+
Mercredi
Maljasset > Ceillac
1020m D+
Jeudi
Ceillac > Molines / La Rua
1180m D+
Vendredi
Fontgillarde > Aiguilles
920m D+
Samedi
Aiguilles > Cervières
1340m D+
Aperçu des étpaes
…l’apprentissage :
C’est apprendre à tracer entre des plaques qu’on veut éviter et sans entrer dans des zones trop raides ou exposées. C’est apprendre à prendre sur soi sur une pente à 30° un peu verglacée et où chutes ou glissades sont interdites. Mais c’est aussi apprendre que se moquer des coups de soleil des autres n’est pas une garantie de ne pas en choper soi-même. Car oui, la GTA c’est aussi…
…les paysages ensoleillés :
Qui nous régalent après une ascension fatigante. C’est du vrai plaisir !
Autant de plaisir que les bières et le petit apéro qu’on s’offre le soir à l’arrivée à La Rua (Molines). Parce que sur une GTA, il y a aussi…
…le ravitaillement :
Elément absolument nécessaire pour passer une semaine avec assez à manger, sans pour autant tout devoir porter. Sur cette GTA, ce n’est pas trop un problème car on passe assez souvent dans des villes/villages nous permettant de faire des petites courses.
En revanche cela veut dire qu’on est parfois trop bas pour avoir de la neige au départ. Dans ces cas-là, la GTA c’est aussi…
…le portage :
Porter les skis et chaussures sur le sac pour avancer plus facilement en baskets. Mais comme on avance du sud vers le nord, on monte principalement des faces sud, pour descendre les faces nord qui conservent mieux la neige. On a donc la chance de ne jamais porter à la descente. Et tant qu’on est sur les moyens de déplacement alternatifs, il ne faut pas oublier que la GTA inclut parfois…
…l’autostop :
D’abord pour compenser une navette qu’on doit prendre à Molines pour aller à Fontgillarde, mais qui nous passe devant sans s’arrêter. Puis le dernier jour, un monsieur qui nous amène depuis Cervières jusqu’à Gap. Vu les prévisions de météo peu accueillantes pour le lendemain (pluie), on décide de supprimer la toute dernière étape et de ne pas rester au refuge du Fond des Cervières, mais de descendre (via les pistes de ski de fond) jusqu’à Cervières. C’est là que ce monsieur aimable nous charge dans sa Golf et nous dépose directement devant la gare de Gap, où on avait garé notre voiture au départ.
C’est un bonheur alors, cette GTA !
Non seulement pour avoir trouvé ce gentil conducteur, mais aussi pour la bonne ambiance, les beaux paysages, l’absence d’accident ou blessures, et pour cette équipe de choc et devant tout notre encadrante sensationnelle ! Merci Claire de nous avoir amenés et nous avoir laissés t’accompagner sur ton projet de traverser les alpes en ski !
Du 07/01 au 08/01/2023 : Course aux Aiguilles d’Arves avec nuit au refuge. Participant.e.s : Claire, Eric, Fabien, Jérôme, Matthias, Nicolas, Laurent, Sandrine
Une semaine après un nouvel an exceptionnel, avec des températures printanières (19 degrés en janvier, c’était du jamais vu), cette première sortie de l’année, voire première de la saison pour bon nombre des gens du groupe, nous laissait douter. Les images des stations de ski circulaient dans les médias où l’on voyait les restes de neige artificielle grattés et tassés pour former quelque chose qui ressemblait à des pistes ; une station faisait même amener de la neige en hélicoptère. Alors où allions-nous trouver de la neige ? En plus hors-piste bien entendu, comme l’idée du ski de rando est justement d’être loin des stations, dans la « vraie » montagne. Ou bien faudrait-il porter nous skis pendant la moitié de la montée (et de la descente), une idée qui ne faisait pas rêver…
Certain.e.s étaient alors bien surpris quand Claire nous a annoncé qu’on allait bien sûr maintenir la sortie. On se connecte donc l’avant-veille de la sortie à une réunion virtuelle de préparation pendant laquelle Claire et Sandrine nous amenaient à la montagne pour rechercher de la neige et un tracé possible pour notre course – tout virtuellement évidemment. Elles nous ont dévoilé leur travail méticuleux : On prend la carte IGN, vérifie le BERA, puis la carte des pentes et on recoupe avec les photos d’enneigement via satellites et des récits et photos de sorties récentes d’autres passionnés qu’on a trouvé sur internet. Hors station de ski avec ses remontés mécaniques et ses canons à neige ne veut donc pas dire sans technologie ! Résultat de la projection : On devait trouver de la neige, à 100 à 150 m au-dessus du point de départ à Bonnenuit (sic), près de Valloire.
Pendant les 1h45 de route depuis Grenoble nous avions assez de temps pour contempler les vallées principalement vertes, les flancs de montagne tellement peu enneigés. Nous étions donc bien surpris de retrouver la neige – après pas plus de 150m de portage – exactement comme prévu !
Un peu de portage…
Finalement rassurés d’aller faire du ski, nous montâmes alors d’abord jusqu’au Refuge des Aiguilles d’Arves où nous allions passer la nuit. Une fois nos sacs débarrassés des affaires non nécessaires pour le reste da la journée, nous prîmes la suite jusqu’à l’Aiguille de l’Epaisseur, celle le plus à l’ouest des trois « oreilles de chat ». Tout ça sous un ciel presque sans nuage, nous permettant de profiter de cette vue à couper le souffle sur les Aiguilles. En parlant de souffle, certains ne manquaient pas de constater que le souffle à 3200m d’altitude n’était pas le même qu’au pays plat, mais personne n’a regretté d’avoir fait les 1600m de dénivelé. La descente se faisait sur une neige de printemps, parfois franchement pas terrible, parfois même bien skiable.
Notre beau Nico ouvre la déscente
En termes de précision de nos prévisions, le deuxième jour ne fut point plus mal que le premier. En revanche, cela voulait dire : mauvais temps et chutes de neige. La stratégie était donc de descendre le plus facilement et rapidement possible depuis le refuge. Départ alors sous la neige, d’abord en montée (environ 350m de dénivelé), afin de pouvoir traverser la Combe du Puy et d’avoir une descente plus facile.
La sortie s’est finie avec quand même une petite surprise : La neige s’arrêta lors qu’on commençait la descente. Nous croyions même voir le soleil passer entre les nuages ! Et qui dit chutes de neige, dit neige fraiche, la descente était donc bien meilleure que sur une piste à neige héliportée. Fallait juste faire attention aux petits requins qui mordaient les semelles des skis.
Un grand merci à Claire et Sandrine pour la préparation vraiment impressionnante ! Et merci au reste du groupe pour le bon moment passé !
Participants : Denis, Renaud, Thierry B., Thierry W. et Yann
4 super journées en Haute-Montagne. Nous avons un peu jonglé avec la météo mais nous avons pu gravir le second jour avec succès le Pic de Perdiguère (3222m) et redescendre par la crête jusqu’au col inférieur du Litérole.
SAMEDI 29 OCTOBRE 2022
Départ des granges d’Astau
Passage au refuge d’Espingo
Arrivée au refuge du Portillon (3 nuits)
DIMANCHE 30 OCTOBRE 2022
Ascension du Perdiguère
Pic de Perdiguère 3222 m
Col supérieur de Literole 3051 m
Tuc de Literole 3097 m
Pic Royo 3122 m
Pointe de Literole 3132 m
Col inférieur de Literole 2981 m
LUNDI 31 OCTOBRE 2022
Tentative d’ascension du Spijeoles… mais la météo n’est pas très clémente.
Nous empruntons un itinéraire étonnant entre le refuge du portillon et le lac sous le pic du Spijeoles : le sentier des mineurs.
Retour par le Tusse de Montarqué (2889 m), un très beau belvédère
MARDI 1er NOVEMBRE 2022
Retour aux granges d’Astau… Denis se baigne dans un torrent près d’Espingo, GLAGLA !
Samedi 13, dimanche 14, lundi 15 et mardi 16 août 2022 : 4 jours dans les Alpes avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Renaud, Ronan et Yann
LA DENT PARRACHEE
Samedi 13 août, nous nous retrouvons à Grenoble pour louer un petit véhicule utilitaire, direction Modane et Aussois.
1ère Sortie : Ascension de la Dent Parrachée, un sommet facile avec une altitude idéale pour une première acclimatation à l’altitude.
Le départ se fait à partir d’un parking situé entre les lacs de barrage du Plan d’Aval et du Plan d’Amont.
Nous passons au refuge de la Fournache puis au refuge de la Dent Parrachée.
Barrage d’AvalLes deux lacs vus du haut1er refuge2ème refuge
Puis direction Vallon de la Fournache.
Des chamois galopent devant nousLe beau cirque minéral de Fournache
Nous bivouaquons assez haut en altitude à près de 3000 m juste au départ de la pente d’éboulis qui monte au col de la Dent Parrachée.
Terrassement à 3000 m d’altitudeNous nous couchons tôt !
Il fait nuit quand nous nous levons, nous partons juste au lever du soleil. Nous nous encordons pour les 300 m de dénivelé dans les éboulis.
Vers le col de la Dent ParrachéeUn groupe de 3 a fait un détour bizarre… pas si facile de progresser quand il fait nuit noire.C’est croulant.
Plusieurs cordées sont présentes, certaines font demi-tour, la montée dans les éboulis est fatiguante… et les pierres volent ! Même en faisant très attention, nous faisons rouler des petits blocs qui filent et font des sauts en dégringolant, c’est dangereux. Malgé tout, nous arrivons au col de la Dent Parrachée (3 338 m) et le glacier de la Vanoise apparaît.
Du côté du glacier de la VanoiseRenaud et Ronan au col de la Dent Parrachée (3335 m)
Nous restons encordés, et suivons l’arête Ouest. Le terrain n’est pas bon, mais c’est tellement plus agréable que les éboulis et la progression en corde tendue nous rassure bien. Il n’est même pas nécessaire de mettre des points, la cotation est Alpinisme Facile + (F+). Nous arrivons à la pointe de la Fournache. La partie “difficile” est terminée.
Et nous rejoignons le sommet par une sente sous le fil Sud de l’arête.
Il fait gris, mais jusqu’à présent nous avons évité la pluie.
Très beau panorama.
Nous redescendons prudemment, récupérons les sacs de couchage à 3000 m et retournons cette fois-ci sous une petite pluie par le même itinéraire qu’à l’aller.
RenaudRetour vers les lacs de barrageLa Pointe Fournache (La Dent Parrachée est juste derrière cachée par les nauges)
De retour au véhicule, et pour rester un peu en altitude, nous passons le col de l’Iseran et allons dormir au col du Petit Saint Bernard (2188 m).
LE GRAND PARADIS
Cette année est une année un peu spéciale en haute altitude, les glaciers sont secs. Sur le grand Paradis, on ne chausse les crampons qu’à 3600m d’altitude !
Lundi 15 août : Nous arrivons à 9 heures dans la vallée de Valsavarenche, nous profitons du soleil, pour préparer nos sacs et réviser quelques techniques : encordement et moufflage.
Départ à midi, de Pont, nous prenons le chemin du refuge Vittorio Emanuele II. Il fait chaud ! Les zigzags sont nombreux. Le parcours est très fréquenté, c’est très roulant, nous arrivons à 14h au refuge pour pique-niquer.
RonanRefuge Vittorio Emanuele II Et un petit café italien !Pique-nique
Après la traversée des blocs de pierre près du refuge, nous partons Nord , puis après le premier éperon rocheux qui surplombe le refuge, l’itinéraire est plein Est.
La montée est longue, très cairnée. Pas de névés. C’est sec. Un spit, une corde à demeure et un pas de 3a permet de gravir un petit éperon rocheux.
Début habituel du cramponnage… C’est seulement 500 m de dénivelée plus haut que nous allons cramponner !La voie alternative en rocher…
C’est à ce niveau que nous remplissons nos bouteilles (5 litres de contenant pour Yann). C’est la voie de fin de saison, toujours très cairnée, qui continue longtemps pour atteindre un plateau de lauzes très large. Nous sommes déjà à 3450 m d’altitude et trouvons notre bonheur pour installer le bivouac.
BivouacLe beau sommet voisinOuf, l’orage ne tombe pas sur nous.
Bien entendu, il n’y a pas de point d’eau mais le cadre est superbe. Le très beau sommet Tresenta est admirable, son glacier moribond.
De nouveau, avant de le repas, quelques manipulations de cordes et révision des techniques d’alpinisme.
ExercicesRonan sous la tente
Mardi 16 août : démarrage tôt, nous avons fait sonner le réveil à 4h30. La première cordée passe déjà vers 5h.
Nous démontons l’abri, rangeons nos affaires et partons sacs léger mais en “grosses chaussures”. Crampons, piolet et corde dans les sacs.
Ronan et YannDébut… (enfin ! ) de la progression sur le glacierLe Mont Blanc en arrière planDébut du cramponage
Nous montons sur les rochers sur 200 m de dénivelé environ, avant d’atteindre la langue glaciaire du glacier du Grand Paradis. Nous nous équipons, crampons, piolet et encordement. Quelques contournements de crevasse et nous sommes déjà en dessous du Bec de Montcorvé.
Toujours le Mont Blanc en arrière planLe Bec de MontcorvéYannNous évitons les crevasses
Nous rejoignons à gauche, une petite section est beaucoup plus pentue, bien en glace, mais cela passe très bien.
La rimaye est équipée de 2 échelles.
Belle crevasse glacéePassage de la RimayeAssurage au desus de l’échellePartie finale en rocher
Nous escaladons les 20 mètres de rocher sans crampons et atteignons la pointe de la Madone.
Au sommet !Avec la MadoneYann
Le contournement à sens unique pour redescendre est plus exposé mais des points sécurisent la descente du petit rocher.
Le Cervin ! (et le massif du Mont Rose)Beaucoup de vide pour ces quelques pas pour contourner les rochers somitauxPassage à nouveau de la Rimaye avec les échellesDescenteRonan, Renaud et Yann
Retour à Pont.
La météo des 3 jours suivants n’étant pas bonnes (beaucoup de pluie, d’orages et de vent), nous décidons d’interrompre notre séjour.
La suite sera pour l’année prochaine surement la semaine du 8 juillet au 16 juillet 2023.
Jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet 2022 : 4 jours dans le Beaufortain avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Guillaume, Hadrien, Marc, Ronan et Yann
J1 : Nous arrivons en train à la Gare de Moûtiers – Salins – Brides-les-Bains. Taxi direction Aime – La Plagne et le parking de départ de la Chapelle de Saint Guérin. Un peu plus d’une heure pour atteindre le refuge de la Balme, déposer quelques affaires et partir pour tenter l’ascension de la Pierra Menta par la voie historique.
Nous nous retrouvons tous les 5 dans le TER pour MoûtiersMarcVertigineuxGuillaume et Hadrien
La météo est très mauvaise pour le lendemain, pas trop le choix, nous devons tenter l’ascension dès notre arriver dans le Beaufortain, le timing est très serré.
Hadrien et YannYann, Ronan, Guillaume et Marc au relaisTout en équilibrePas si facile cette voie réussie pour la première fois en juillet 1922, il y a tout juste 100 ans.Yann et Ronan en bas de cette longueurGuillaume en danseuse sur la pointe des pieds
Nous ne finissons pas la voie, il reste 2 longueurs un peu plus facile mais il fait presque nuit. Descente en rappel, 60m puis 20m.
Surprise sur le chemin du retour vers le refugeCoucher du soleil vu de la Pierra MentaNous retournons au refuge de la Balme
J2 : Il fait mauvais, il pleut dès 8 heures du matin et jusqu’à 16h.
Nous allons au refuge du plan de Laie au-dessus du Lac de Roselend.
Nous arrivons à Midi au refuge après 4 heures de randonnée sous la pluie. Nous séchons nos affaires, nous nous régalons pour le repas du midi, du soir, des tartelettes aux noix et quelques bières.
J3 : Le beau temps revient ! Nous grimpons à la Via Ferrata du Rocher du Vent. C’est assez long, c’est facile et grandiose. La vue sur le Mont Blanc est super malgré les nuages qui jouent à cache-cache.
Hadrien et lac de RoselendHadrienRonan, Hadrien et YannNous retournons au refuge en faisant une petite boucle sur la crête et le Cormet de Roselend (Col routier)
J4 : Retour vers Arêches. Il fait encore beau aujourd’hui.
Petite chapelle sur le lac de RoselendHadrien, Guillaume, Yann, Marc et RonanLe Mont Blanc domine aujourd’huiSuperbe vue (Le rocher de la Pierra Menta se démarque bien) avec Marc
Samedi 4, dimanche 5 et lundi 6 juin 2022 : beau séjour dans les Pyrénées Atlantiques avec Grimpe et Glisse Section Alpine.
Paricipants : Hadrien, Marc, Quincy, Ronan & Yann
Lieux : Pyrénées Atlantiques, Béarn, Falaises d’Arguibelle, Montory, Col du Soudet, La Pierre Saint-Martin, Gourette, Arudy
Samedi 4 juin 2022 : Après un train Paris – Bordeaux pour les parisiens et une courte nuit chez Yann, nous partons à 6h15 de Bordeaux pour arriver à Montory près des falaises d’Arguibelle à 9h30.
Il fait gris mais nous évitons la pluie.
Très belle vue depuis le site de grimpeC’est très vert !Les falaises d’Arguibelle où nous avons grimpéLe très beau site des falaises d’ArguibelleApéro improvisé
Super repas à l’Auberge de l’Etable de Montory.
Dimanche 5 juin 2022 : toujours gris, mais nous tentons notre chance et partons pour le col du Soudet. Près de la station de la Pierre Saint-Martin, nous trouvons un très beau nouveau terrain de jeux. Nous retrouvons certains grimpeurs d’un autre groupe déjà rencontré à Arguibelle la veille.
Position toute en… souplesse de RonQuincy et HadrienHadrien en rappelYannPique-niqueMarcHadrienQuincyMarc et RonanArudy
Pour une journée grise, nous avons eu du flair d’aller sur ce site ! Nous étions bien au-dessus des nuages. Nous dormons à l’Auberge de la Vallée d’Ossau où nous avons réservé un duplex pouvant accueillir 6 personnes. Nous mangeons à Arudy, en pleine fête forraine du village.
Lundi 6 juin 2022 : départ très matinal ! Cette après-midi est orageux, si nous voulons faire la belle course de crête prévue, il faut l’attaquer très tôt et revenir en sécurité vers midi ou 13 heures Max. Nous partons avec de la marge !
1h30 de marche d’approche entre le parking de Gourette et le départ des difficultés.
6h du matin : départ Ronan et HadrienBeau profil… effilé
Début des difficultés : c’est dès le départ très impressionnant… mais aucune difficulté.
Des relais sûres et des pitons réguliers.
RonanPremières vidéos vertigineuses.
Première “vraie” longueur
Quincy, HadrienMarcAutre vidéo sur le filHadrienBelle ambiance : nous y sommes arrivés !
Rédacteur : Fab Photos : Renaud, Fabien, Christian, Mathilde…
Le we dernier c’était : les dépeauteuses fatiguées de fin de saison.
Au départ donc, c’était un gros we ski de rando dans le Haut-Vallais ! Pis finalement ça a été un we multi-activités à Saint Gervais.
Et je ne crois pas me tromper en disant que ça faisait plaisir à tout le monde…
Cela ne nous a pas empêché ne nous lever aux aurores pour attaquer une belle pente, bon ok après 600m de portage, bon ok ça n’avait pas regelé du coup impossible d’aller dans la belle pente. Mais la chef est maline! Elle nous a trouvé une pente DEBONNAIRE tout à fait honorable et dans un décor qui vaut le détour.
A la monté les températures ont fait regretter à Renaud d’avoir oublié son string brésilien ! Alors que les autres ont pu admirer mon gros paquet carré (t’emballes pas, c’était mon DVA). En rentrant c’était BBQ avec les copains.
Le lendemain, on a été loin, il y avait un coq qui chantait pour nous accueillir en Suisse. Là bas il y avait des oasis turquoises en haut des montagnes et quand on descendait, la neige, elle collait. Alors on a décidé qu’après on irait randonner, mais à pied. C’est comme ça qu’une saison de ski se termine et qu’on va faire de l’escalade, de la randonnée, du VTT et autres joyeusetés.
N’oubliez pas quand même de vous reposer, un peu, histoire de pouvoir aider notre chef bien aimée à organiser et animer la saison d’après.
Rédacteur Fab Photos : Renaud, Fabien, Christian, Mathilde…
3 superbes journées de ski de randonnée dans le massif de Gavarnie avec Renaud et Yann
2 bivouacs grandioses dans la neige
Samedi 16 avril 2022 : Nous partons du Parking des Espécières à 1850 m d’altitude. Nous arrivons vite au col des Tentes (2208 m) : Le Pic du Taillon, Les Pics des Gabiétous et le glacier suspendu apparaissent magnifiques.
Passage au Port du Boucharo (2270 m). Refuge des Sarradets (2565 m), Brêche de Roland (2804 m), Pas des Isards (2749 m).
Refuge des SarradetsBrêche de Roland
Les nuages arrivent et masquent dèjà le Casque du Marboré, il est tôt mais nous décidons de nous arrêter là et de bivouaquer tout près du pas des Isards, sur une très belle plateforme.
Dimanche 17 avril 2022 : Nous décampons et grimpons à la Tour du Marboré par un beau couloir bien pentu, nous progressons piolet et crampons, les skis sur le dos.
Montée vers la Tour du MarboréPiolet / Crampons
Renaud arrive au sommet de la Tour du Marboré (3009 m), premier sommet de la journée.
Au sommet de la Tour du Marboré
Nous poursuivons sur notre itinéraire en direction du Pic du Marboré (3248m), nous sommes à 3000 m d’altitude, et suivons le cirque de Gavarnie… par le haut ! C’est superbe ! Après la petite descente après la Tour, nous atteignons le Col de la cascade, puis nous passons sous l’Epaule du Marboré. Nous faisons un petit détour pour gravir le premier Pic de la Cascade (Pic Occidental de la Cascade, 3098 m) puis grimpons directement au sommet du Pic du Marboré 3248 m pour établir notre deuxième bivouac.
Coucher du soleil magnifique avec une mer de nuages à nos pieds qui remplit le cirque de Gavarnie.
Lundi 18 avril 2022 : Objectif du séjour en vue : Cylindre du Marboré !
Un petit peu de grimpe sur rocher (IIIa, IV), puis par le fil de la la crête facile, nous atteignons le sommet. La vue sur le Mont Perdu est super. A la descente, le passage difficile en rocher se fait en rappel.
Retour par le même chemin qu’à l’aller : la Tour du Marboré, le pas de L’Isard, la Brêche de Roland, le refgue des Sarradets, le port de Boucharo, le col des Tentes