Août 2022-08-17 : La Dent Parrachée (3697 m) et Le Grand Paradis (4061 m)
Samedi 13, dimanche 14, lundi 15 et mardi 16 août 2022 : 4 jours dans les Alpes avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Renaud, Ronan et Yann
LA DENT PARRACHEE
Samedi 13 août, nous nous retrouvons à Grenoble pour louer un petit véhicule utilitaire, direction Modane et Aussois.
1ère Sortie : Ascension de la Dent Parrachée, un sommet facile avec une altitude idéale pour une première acclimatation à l'altitude.
Le départ se fait à partir d'un parking situé entre les lacs de barrage du Plan d'Aval et du Plan d'Amont.
Nous passons au refuge de la Fournache puis au refuge de la Dent Parrachée.




Puis direction Vallon de la Fournache.


Nous bivouaquons assez haut en altitude à près de 3000 m juste au départ de la pente d'éboulis qui monte au col de la Dent Parrachée.






Il fait nuit quand nous nous levons, nous partons juste au lever du soleil. Nous nous encordons pour les 300 m de dénivelé dans les éboulis.



Plusieurs cordées sont présentes, certaines font demi-tour, la montée dans les éboulis est fatiguante... et les pierres volent ! Même en faisant très attention, nous faisons rouler des petits blocs qui filent et font des sauts en dégringolant, c'est dangereux. Malgé tout, nous arrivons au col de la Dent Parrachée (3 338 m) et le glacier de la Vanoise apparaît.


Nous restons encordés, et suivons l'arête Ouest. Le terrain n'est pas bon, mais c'est tellement plus agréable que les éboulis et la progression en corde tendue nous rassure bien. Il n'est même pas nécessaire de mettre des points, la cotation est Alpinisme Facile + (F+). Nous arrivons à la pointe de la Fournache. La partie "difficile" est terminée.



Et nous rejoignons le sommet par une sente sous le fil Sud de l'arête.



Il fait gris, mais jusqu'à présent nous avons évité la pluie.
Très beau panorama.







Nous redescendons prudemment, récupérons les sacs de couchage à 3000 m et retournons cette fois-ci sous une petite pluie par le même itinéraire qu'à l'aller.



De retour au véhicule, et pour rester un peu en altitude, nous passons le col de l'Iseran et allons dormir au col du Petit Saint Bernard (2188 m).
LE GRAND PARADIS
Cette année est une année un peu spéciale en haute altitude, les glaciers sont secs. Sur le grand Paradis, on ne chausse les crampons qu'à 3600m d'altitude !
Lundi 15 août : Nous arrivons à 9 heures dans la vallée de Valsavarenche, nous profitons du soleil, pour préparer nos sacs et réviser quelques techniques : encordement et moufflage.
Départ à midi, de Pont, nous prenons le chemin du refuge Vittorio Emanuele II. Il fait chaud ! Les zigzags sont nombreux. Le parcours est très fréquenté, c'est très roulant, nous arrivons à 14h au refuge pour pique-niquer.




Après la traversée des blocs de pierre près du refuge, nous partons Nord , puis après le premier éperon rocheux qui surplombe le refuge, l'itinéraire est plein Est.
La montée est longue, très cairnée. Pas de névés. C'est sec. Un spit, une corde à demeure et un pas de 3a permet de gravir un petit éperon rocheux.


C'est à ce niveau que nous remplissons nos bouteilles (5 litres de contenant pour Yann). C'est la voie de fin de saison, toujours très cairnée, qui continue longtemps pour atteindre un plateau de lauzes très large. Nous sommes déjà à 3450 m d'altitude et trouvons notre bonheur pour installer le bivouac.



Bien entendu, il n'y a pas de point d'eau mais le cadre est superbe. Le très beau sommet Tresenta est admirable, son glacier moribond.
De nouveau, avant de le repas, quelques manipulations de cordes et révision des techniques d'alpinisme.


Mardi 16 août : démarrage tôt, nous avons fait sonner le réveil à 4h30. La première cordée passe déjà vers 5h.
Nous démontons l'abri, rangeons nos affaires et partons sacs léger mais en "grosses chaussures". Crampons, piolet et corde dans les sacs.




Nous montons sur les rochers sur 200 m de dénivelé environ, avant d'atteindre la langue glaciaire du glacier du Grand Paradis. Nous nous équipons, crampons, piolet et encordement. Quelques contournements de crevasse et nous sommes déjà en dessous du Bec de Montcorvé.




Nous rejoignons à gauche, une petite section est beaucoup plus pentue, bien en glace, mais cela passe très bien.
La rimaye est équipée de 2 échelles.




Nous escaladons les 20 mètres de rocher sans crampons et atteignons la pointe de la Madone.



Le contournement à sens unique pour redescendre est plus exposé mais des points sécurisent la descente du petit rocher.





Retour à Pont.
La météo des 3 jours suivants n'étant pas bonnes (beaucoup de pluie, d'orages et de vent), nous décidons d'interrompre notre séjour.
La suite sera pour l'année prochaine surement la semaine du 8 juillet au 16 juillet 2023.
Juillet 2022 : Le Beaufortain et la Pierra Menta
Jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet 2022 : 4 jours dans le Beaufortain avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Guillaume, Hadrien, Marc, Ronan et Yann
J1 : Nous arrivons en train à la Gare de Moûtiers - Salins - Brides-les-Bains. Taxi direction Aime - La Plagne et le parking de départ de la Chapelle de Saint Guérin. Un peu plus d'une heure pour atteindre le refuge de la Balme, déposer quelques affaires et partir pour tenter l'ascension de la Pierra Menta par la voie historique.




La météo est très mauvaise pour le lendemain, pas trop le choix, nous devons tenter l'ascension dès notre arriver dans le Beaufortain, le timing est très serré.





Nous ne finissons pas la voie, il reste 2 longueurs un peu plus facile mais il fait presque nuit. Descente en rappel, 60m puis 20m.


J2 : Il fait mauvais, il pleut dès 8 heures du matin et jusqu'à 16h.
Nous allons au refuge du plan de Laie au-dessus du Lac de Roselend.


Nous arrivons à Midi au refuge après 4 heures de randonnée sous la pluie. Nous séchons nos affaires, nous nous régalons pour le repas du midi, du soir, des tartelettes aux noix et quelques bières.
J3 : Le beau temps revient ! Nous grimpons à la Via Ferrata du Rocher du Vent. C'est assez long, c'est facile et grandiose. La vue sur le Mont Blanc est super malgré les nuages qui jouent à cache-cache.







J4 : Retour vers Arêches. Il fait encore beau aujourd'hui.




Juin 2022 : La "vertigineuse" Taillante du Pène Sarrière
Samedi 4, dimanche 5 et lundi 6 juin 2022 : beau séjour dans les Pyrénées Atlantiques avec Grimpe et Glisse Section Alpine.
Paricipants : Hadrien, Marc, Quincy, Ronan & Yann
Lieux : Pyrénées Atlantiques, Béarn, Falaises d'Arguibelle, Montory, Col du Soudet, La Pierre Saint-Martin, Gourette, Arudy
Samedi 4 juin 2022 : Après un train Paris - Bordeaux pour les parisiens et une courte nuit chez Yann, nous partons à 6h15 de Bordeaux pour arriver à Montory près des falaises d'Arguibelle à 9h30.
Il fait gris mais nous évitons la pluie.





Super repas à l'Auberge de l'Etable de Montory.
Dimanche 5 juin 2022 : toujours gris, mais nous tentons notre chance et partons pour le col du Soudet. Près de la station de la Pierre Saint-Martin, nous trouvons un très beau nouveau terrain de jeux. Nous retrouvons certains grimpeurs d'un autre groupe déjà rencontré à Arguibelle la veille.












Pour une journée grise, nous avons eu du flair d'aller sur ce site ! Nous étions bien au-dessus des nuages. Nous dormons à l'Auberge de la Vallée d'Ossau où nous avons réservé un duplex pouvant accueillir 6 personnes. Nous mangeons à Arudy, en pleine fête forraine du village.
Lundi 6 juin 2022 : départ très matinal ! Cette après-midi est orageux, si nous voulons faire la belle course de crête prévue, il faut l'attaquer très tôt et revenir en sécurité vers midi ou 13 heures Max. Nous partons avec de la marge !
1h30 de marche d'approche entre le parking de Gourette et le départ des difficultés.



Début des difficultés : c'est dès le départ très impressionnant... mais aucune difficulté.
Des relais sûres et des pitons réguliers.


Première "vraie" longueur










Lien vers le topo sur CampToCamp
Avril 2022 : Cylindre du Marboré (3335 m)
3 superbes journées de ski de randonnée dans le massif de Gavarnie avec Renaud et Yann
2 bivouacs grandioses dans la neige
Samedi 16 avril 2022 : Nous partons du Parking des Espécières à 1850 m d'altitude. Nous arrivons vite au col des Tentes (2208 m) : Le Pic du Taillon, Les Pics des Gabiétous et le glacier suspendu apparaissent magnifiques.
Passage au Port du Boucharo (2270 m).
Refuge des Sarradets (2565 m), Brêche de Roland (2804 m), Pas des Isards (2749 m).




Les nuages arrivent et masquent dèjà le Casque du Marboré, il est tôt mais nous décidons de nous arrêter là et de bivouaquer tout près du pas des Isards, sur une très belle plateforme.


Dimanche 17 avril 2022 : Nous décampons et grimpons à la Tour du Marboré par un beau couloir bien pentu, nous progressons piolet et crampons, les skis sur le dos.


Renaud arrive au sommet de la Tour du Marboré (3009 m), premier sommet de la journée.



Nous poursuivons sur notre itinéraire en direction du Pic du Marboré (3248m), nous sommes à 3000 m d'altitude, et suivons le cirque de Gavarnie… par le haut ! C'est superbe !
Après la petite descente après la Tour, nous atteignons le Col de la cascade, puis nous passons sous l'Epaule du Marboré.
Nous faisons un petit détour pour gravir le premier Pic de la Cascade (Pic Occidental de la Cascade, 3098 m) puis grimpons directement au sommet du Pic du Marboré 3248 m pour établir notre deuxième bivouac.




Coucher du soleil magnifique avec une mer de nuages à nos pieds qui remplit le cirque de Gavarnie.
Lundi 18 avril 2022 : Objectif du séjour en vue : Cylindre du Marboré !



Un petit peu de grimpe sur rocher (IIIa, IV), puis par le fil de la la crête facile, nous atteignons le sommet.
La vue sur le Mont Perdu est super.
A la descente, le passage difficile en rocher se fait en rappel.



Retour par le même chemin qu'à l'aller : la Tour du Marboré, le pas de L'Isard, la Brêche de Roland, le refgue des Sarradets, le port de Boucharo, le col des Tentes



Belle aventure de 3 jours !
Février 2022 : Stage NA1 et Arrêt Piolet, Pics Prada et Montfaucon (Hautes-Pyrénées Aulon)
Avec Renaud et Yann (Grimpe et Glisse), des amis du Sud-Ouest (Eloi, Max, Sébastien, Thierry V.) et d'autres membres du forum du site Randonner Léger.
Le but du weekend est de faire des exercices de manipulation des DVAs (Lien Anena) et également de pratiquer l'arrêt piolet d'urgence.
Nous avons dormi à la cabane d'Auloueilh (1853 m) non gardée.
Nous avons profité du weekend pour grimper 3 beaux sommets :
- le Pic de Prada (2712 m) et son voisin le Portarras (2697 m) le samedi
- le pic de Monfaucon (2712 m) le dimanche.
SAMEDI 12 FEVRIER 2022

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Le départ d'Aulon -
Nous chaussons les skis de randonnée
Montée à la cabane, jolie conversion de Renaud

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Arrivée à la cabane -
Montée vers le Pic Prada -
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Yann et Max -
Sébastien et Sylvain au sommet du Prada (2712 m) -
Renaud et Sébastien au sommet, on dépeaute.
Descente du Prada
Le sommet voisin : le Portarras (2697m)
https://www.youtube.com/watch?v=J5qdQPtkLjg
En fin d'après-midi, exercices Arrêt Piolet au dessus du refuge !

Soirée "au chaud" dans la cabane

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Cassoulet avec manchons de canard baignant dans la graisse et la purée -
DIMANCHE 13 FEVRIER 2022
Un courageux (Sylvain) a dormi sous son abri. Température sous l'abri au coucher : -2°
Un groupe quitte la cabane pour l'Arbizon mais finalement on ira au sommet du Monfaucon (2712 m)
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La cabane tôt le matin -
Yann

Au sommet du Montfaucon, il y a du vent !
Descente du Monfaucon
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Max hésite à descendre à skis, le début est très pentu. -
Retour vers Aulon, près des granges de Lurgues
Nous skions jusqu'à la fin !
Janvier 2022 : Vagabondage dans le massif du Néouvielle (Hautes-Pyrénées)
Sortie Ski de randonnée pour Grimpe et Glisse dans les Pyrénées. Il n'y a pas beaucoup d'amateurs pour descendre dans les Pyrénées au mois de janvier. Je me retrouve seul pour un vagabondage à skis dans le massif du Néouvielle. Il fait trop beau ! J'en profite à fond ! Une petite couche de neige bien poudreuse a saupoudré les pentes verglacées de la semaine dernière. Conditions idéales !






SAMEDI 22 JANVIER 2022
Départ de Barèges, "Tournaboup", à 11 heures du matin. Pique-nique à midi à la cabane Dets Coubous. Je traverse le lac noir et monte en direction du Pic de Madaméte. Je laisse mes skis et mon sac à 2550 m et gravi le sommet tout près : Pic de Madamète 2657 m. Superbe vue ! De retour à 2550 m, je dépeaute et bascule côté vallon d'Aygues Cluses. Je prends une photo du nouveau refuge et trouve de l'eau derrière l'historique cabane d'Aygues-Cluses. Il est déjà 16h15... mais je veux avancer... direction Hourquette Nère, ça fait longtemps que je ne suis pas passé par là, très chouette. Je devine les traces des skieurs qui franchissent le Pas de la Crabe. J'arrive à la Hourquette Nère (2465m) à la tombée de la nuit. Je construis un mur de blocs de neige pour me protéger du vent et je monte le tipi. Nuit fraîche.






Mon bivouac nécessite la construction d'un rempart contre le vent





DIMANCHE 23 JANVIER 2022


Je ne suis pas très matinal, je démonte le tipi, je chausse les crampons et prends les 2 piolets... je pars léger à 9 h 30 pour le Pic d'Aygues Cluses (2620 m) qui se fait depuis la Hourquette. Facile avec les 2 piolets, ça va vite car c'est pentu, belle vue au sommet, je suis de retour à 10 h 30 à la Hourquette.



Vers la gauche, le Pic Long (noir), le Badet, les Campbiel et l'Estaragne


Longue pause... 45 minutes pour faire fondre de la neige, remplir 2 bouteilles d'1 litre et me préparer à la descente.


Descente et repeautage pour traverser le lac de Bastan ou de Port-Bielh, puis je monte à la Hourquette de Caderolles (2495 m), je dépeaute et je fais quelques virages pour atteindre le lac de la Hourquette et repeauter pour monter au col de Bastanet (2507 m), aujourd'hui c'est la journée yoyo.





Puis le Cettiou
Au col, j'hésite entre le pic du Bastan et le pic du Portarras. Je laisse mon sac et les skis et je pars pour le plus facile. J'arrive en 30 minutes à 2697 m, au sommet du Portarras. Belle vue sur l'Arbizon et le nouveau refuge de Campana de Cloutou.



Je redescends au col du Bastanet et ensuite à skis, j'arrive au lac supérieur de Bastan, puis trouve les traces pour arriver au refuge du Bastanet. Je prends de l'eau et je continue la descente jusqu'au lac de L'Oule en passant par le lac du Milieu et le lac inférieur de Bastan. Je prends une photo de la cabane de Bastan (Fermée).



Au lac de l'Oule, j'hésite. Il est tard 16 h 15. Il fait nuit à 18 h. Est-ce que je peux trouver facilement l'itinéraire pour le soum de Monpelat et dormir au sommet ? Monter par la forêt vers le lac de l'Ours et le lac de L'Ile ? C'est en plein la réserve, je préfère éviter de planter mon tipi à cet endroit. Je décide de remonter le torrent au nord (ruisseau du Port-Bielh) puis de contourner la réserve par le nord ouest vers le lac de Gourguet. La remontée de la sapinière le long du torrent est éprouvante, plein de bosses, de contournements, je suis à l'ombre, il fait déjà frais. Malgré tout, j'avance plus vite que prévu, et j'arrive à sortir des sapins. Je trouve une très bonne trace de skieur, ça glisse vite et je progresse vers le lac du Gourguet. A la tombée de nuit, je m'écarte un peu de mon itinéraire pour trouver un espace dégagé vers l'Est... je ne veux pas trop traîner demain matin... il faut que le lever du soleil me réchauffe si je veux sortir du pied d'éléphant. Je fais une plate-forme avec une très belle vue. Je me force à manger et à boire beaucoup. A 21 h, je suis prêt à dormir. Nuit fraîche.



LUNDI 24 JANVIER 2022
Je me réveille très tard... 8 h 30, mais ça va.


Je descends au lac du Gourguet et remonte vers un passage à 2465 m sous le pic du Gourguet que je connais déjà. Ce passage fait la bascule. Je souhaite continuer mon itinérance improvisée, je n'ai plus d'eau, je vais en chercher au lac d'Aubert ! Je coupe les lacs d'Estibère et le lac de l'Ile et repeaute pour monter au Col D'Aumar. Il est 11 h 30, je prends de l'eau au lac d'Aumar et j'en profite pour manger mon repas du midi. Je bois et remplis mes bouteilles.



Il fait très chaud, je traverse le lac d'Aumar, et je me dirige vers la Hourquette d'Aubert... Elle est loin, il fait chaud, c'est pentu, il n'y a aucune trace. J'arrive à 14 heures à la Hourquette (2498 m), les skis aux pieds, épuisé. Très belle vue sur le Pic du Néouvielle, sur les crêtes de l'Espade et la crête de la Mourele. La descente est glacée, dangereuse, je descends 250 m piolet/crampons. Puis je chausse les skis. Je ne suis pas trop pressé (mon bus est à 16 h 30 à Barèges) mais la descente va plus vite que mes prévisions. Très bonne neige, ça skie vite. Je croise le premier être humain de la journée près du lac Dets Coubous.




J'arrive à 15 h à Tournaboup. Grand dépaysement pour ces 3 jours dans le Néouvielle !
Yann
Décembre 2021 : Taillefer et Chartreuse
Samedi 18 et dimanche 19 décembre 2021 : stage Neige et Avalanche NA1
Participants : Alberto, Alex, Alexandre, Aude, Benoît, Carole, Claire, Eric, Fabien, France, François, Hadrien, Jean-Marc, Laurent, Mathilde, Matthias, Nicolas, Sophie
Lieu : Alpes Taillefer et Chartreuse
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Montée sur la crête de Broutier (Taillefer) -
La Crête, ses penetes et ses couloirs à avalanches
Jour I : Le Taillefer
Mathilde avait choisi le Taillefer pour cette première journée de formation. Excellente idée car on néglige trop souvent ce joli massif aux portes de l’Oisans et si proche de Grenoble. Les cheffes, Claire et Mathilde, avaient donné rendez-vous à 9h00 au lieu-dit La Morte, connu aussi sous le nom plus sympathique de l’Alpe du Grand Serre.
La route remonte la vallée de la Romanche, puis s’en écarte à hauteur de la triste Séchilienne, et ô merveille franchit la barrière de nuages après quelques. Quel plaisir d’être matinal ce samedi !
Matinal, enfin, pas tout le monde… car la mode de Paris a vite déteint sur les logeurs de nos citadins qui, pimpants, débarquent peu avant 10h. Il parait qu’on a trainé sous les plaids… Ce petit retard permet à nos Niçoises, Benoit et François, attendus pour le piquenique, de monter leur décapotable jusqu’à l’Alpe juste avant le départ de la rando. La formation, interrompue par cette arrivée vrombissante, quelque part entre le chapitre sur le sac de la randonneuse idéale et celui de la pose des peaux, reprend son cours.
Un petit test des DVA et la troupe s’ébranle le long d’un chemin forestier damé pour le ski de fond mais ce jour-là sans fondeurs. Puisque l’on parle de la troupe, c’est le moment du générique : Claire et Mathilde, déesses du NA, Fabien, champion de l’hospitalité, Matthias, Aude, Hadrien et Alberto, héros du plaid, François et Benoît stars de la Riviera, et l’Olympe local composé ce jour-là de Lolo, Sophie, France, Alex, Alex (sic), et Nico.
Jolie montée sur piste à travers bois, et on se sépare en deux groupes un peu avant de couper dans la forêt. Les groupes se croisent ici ou là et attaquent une jolie combe idéale pour la leçon de chose : sur un versant la neige a commencé à transformer légèrement tandis que sur l’autre elle a peu changé, mais a par contre subi les effets du vent sans toutefois former de véritable plaque à vent. La combe atteint la crête du Brouffier, qui offre une vue superbe sur le flanc sud de Belledonne et les Grandes Rousses. Un peu plus loin, le Vercors et la Chartreuse. L’arête est bien ventée et les groupes se transforment : les uns montent jusqu’au point culminant de la crête, les frileux redescendent à l’abri.
Le piquenique est l’occasion pour Claire de faire quelques rappels théoriques sur la conduite à tenir en cas d’avalanche. Mais l’heure tourne et le « léger » retard du matin nous oblige à reporter les exercices de pelletage au lendemain.
La fin de la descente en forêt est charmante et joueuse. Que du plaisir.
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Recherche de la victime (d'après un tableau de David) -
On débriefe
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La montée à Canaple -
Dépeauteuses, heureuses au sommet de Canaple
Jour II : La Chartreuse
Pour ce deuxième jour Mathilde a jeté son dévolu sur la Chartreuse. C’est notre bois de Vincennes à nous. Tout près de chez nous. La comparaison s’arrête là. Les travailleurs du samedi, Caro et Ricou nous rejoignent. Caro, notons-le, est la vraie « pays ». La Chartreuse c’est son jardin d’enfant. Direction le Charmant Som. L’horaire de ce dimanche était fixé par l’autocar de Caro et semble-t-il des ébats plus brefs sous le plaid – peut être la faute au retour par la forêt et au pinard de la veille
On monte le long de l’ancienne piste de ski. En ces jours de ski de rando en Chartreuse devenus si rares, l'itinéraire est bien fréquenté et les bosses se sont reformées comme jadis avant l'invention débile de la dameuse. Les bossent donnent un peu de fil à retordre à quelques-uns dans le goulet le long du torrent.
Petit dénivelé au programme parce que ça va creuser. Vue panoramique tout de même pour le piquenique.
Les exercices commencent par la traditionnelle recherche DVA en petit groupe, avec finition en croix. Ca se corse quand on passe à la recherche multi-victime du premier groupe. On oublie des blessés ici, on appelle les secours à tout bout de champ et personne ne gère grand-chose. On s’en tire à peu près dans les temps.. mais il y a des progrès à faire.
Le deuxième groupe de victimes est totalement hystérique… comment vous dire : imaginez Almodovar tournant "Femmes au bord de la crise de nerfs" dans les châteaux Rhénans. Toutefois, les chercheurs gardent leur calme : Fabien est aux commandes et gère sa troupe avec efficacité jusqu’à ce qu’un vent de confusion vienne souffler sur les recherches, car les cheffes avaient tendu un piège et caché un DVA supplémentaire. Seul Lolo, tenace et téméraire comme Bayard, s’évertue à creuser, creuser, creuser. On crie de toute parts, on appelle à aller « rejoindre les allemands », lesquels parlent aussi espagnol et braillent toujours. L’empire de Charles Quint se reforme sur les pentes du Charmant Som, tandis que Lolo creuse toujours et encore. Mais trouve enfin le précieux Graal. Ah ce Lolo ! Le deuxième groupe finit sa recherche avec brio.
Descente ludique dans les bosses puis cérémonie des diplômes autour d’un vin chaud au col de Porte. Un très très grand merci à nos formatrices et organisatrices Claire et Mathilde.
Jours suivants : Le plaid
Le vilain omicron a pris part aux ébats sous le plaid. On pense à nos confinés dans leurs appartements parisiens…
QCM
Qu’est-ce qu’un Arva ? (Plusieurs réponses possibles)
- Un auto-test Covid19
- Un DVA
- Une marque de sonde
- Un plaid fabriqué en Rhénanie-Palatinat
Qu’appelle-t-on une pelle ? (Deux réponses minimum)
- Ce que certains roulent sous le plaid avec les beaux Rhénans
- Ce qui est en métal, jamais en plastique et toujours accessible dans le sac
Qu’entend-on par dépeauter ?
- Le fait d’enrouler ses peaux de montée autour de la sonde
- Le fait de coller les peaux des deux skis l’une contre l’autre
- Le fait de lâcher ses petits filets de protection au vent
- …. (réponse libre)
Compléter les phrases ci-dessous avec la liste de mots suivants :
cinquième, relève, leash, stop-skis, ballerine, l’horizontale, sens, lanière, cinquième, montre, perpendiculaires, calles, aiguilles, kiki, fixation
En montée
- Je … le petit … de la fixation avant.
- Je tourne ma … dans le … des … d’une … (si elle est de type Dynafit).
- Je rabats mes … si la montée est raide, mais rien ne m’y oblige.
- J’attache ma … à ma chaussure que certains appellent …, si j’en ai une.
- Je bloque mes … si j’en ai.
- Je place mes skis à … et … à la pente pour effectuer la conversion.
- Je pense à la … que j’ai toujours rêvé d’être pour mettre mes pieds en … position au cours de la conversion.
Vrai ou faux (si faux, proposer la correction)
En descente
- Je bloque au maximum le petit taquet de la fixation avant
- Je mets toujours mes dragonnes de bâtons (comme en montée d’ailleurs)
En rando, une personne vous fait signe et vous crie de venir car il y a eu une avalanche. Vous répondez :
- Ca va mec, on m’la d’jà faite. Tu m’as pas spoilé toute la peuf, avec ta coulée?
- Holy cow, what’s French for 9 1 1?
- Ah, ici aussi vous avez un festival Almodovar ?
- Vous rassurez la personne, vous vous inquiétez du nombre de victimes, tentez de repérer les indices de surface (bâtons, skis, bonnets, ...) et avec vos potes – il y en a au moins un ou une car vous ne partez jamais seuls en montagne – vous prenez les choses en main : Recherche DVA en zigzag, appel du 112 si ça passe, déblocage des DVA des blessés, surveillance d’une possible sur-avalanche, et vous ne déchaussez que pour creuser.
Compte-rendu rédigé par Nicolas.
16 décembre 2021 : Apéro de l'amitié reporté à une prochaine date hors période épidémique
Rendez-vous au Chouchou, 23 Boulevard de Sébastopol 75001 Paris
Si vous voulez nous rencontrer et faire connaissance autour d’un verre, c’est l’occasion parfaite. On se retrouvera au restaurant Chouchou à partir de 19h30 pour dire au revoir à l’année, et commencer à faire des plans pour l’année qui suit !
Possibilité de rester manger sur place pour ceux qui le souhaitent !
Novembre 2021 : Pic de la Dona 2702 m
Séjour de 4 jours dans les Pyrénées Orientales avec Renaud, Thierry et Yann
JEUDI 11 NOVEMBRE 2021 : La météo est capricieuse. Nous visitons le Mémorial du camp de Rivesaltes.
Voici le site internet du mémorial : https://www.memorialcamprivesaltes.eu/



L'exposition sur JOSEP BARTOLÍ est superbe.








Puis nous visitons la ville fortifiée de Villefranche de Conflent










La météo n'étant pas bonne, nous louons un petit bungalow pour une nuit.


VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021 : Nous démarrons par la traversée des gorges de Carança
Les couleurs automnales sont magnifiques malgré une météo très grise et quelques gouttes.















Nous arrivons de nuit au refuge de Carança.



SAMEDI 13 NOVEMBRE 2021
Ascension du Pic de la Dona


Quel changement d'atmosphère ! La neige est superbe.















Nous descendons et dormons au Refuge de l'Alemany
DIMANCHE 14 NOVEMBRE 2021
Nous rentrons dans la vallée en passant au village reculé de MANTET. Nous allons à pieds jusqu'à Nyer. Un randonneur qui a sa voiture garrée dans ce petit hameau, nous raccompagene en voiture jusqu'au parking de Thuès-Entre-Valls. Nous profittons des sources d'eaux chaudes :-)




C'est toujours étonnant de se baigner dans un torrent au mois de novembre et de rester deux heures à barbotter dans l'eau chaude.