Archives pour l'Auteur : Yann F

2024-10-19 et 2024-10-20 : Ascension de la Peña Telera (2764 m)

Pyrénées – Côté espagnol

Samedi 19 et dimanche 20 octobre 2024


Ascension de 2 sommets :

  • Peña Prada ou Peña Covachirizas (2582 m)
  • Peña Telera (2764 m)

(Sur la photo, respectivement à gauche et à droite)

Les participants : David, Aurélien, Guillaume, Renaud, Max et Yann
Nous sommes 6 mais nous représentons 4 clubs de la FFCAM avec beaucoup de participants ayant des doubles adhésions :

  • David, Aurélien, Guillaume et Yann : Club Alpin de Bordeaux
  • Renaud, Max et Yann : Club Alpin Grimpe et Glisse
  • Renaud : Club Alpin de l’île de France
  • Max : Club Alpin de Lourdes

Au total sur cette courte sortie : 1540 m de dénivelé positif et 22 km. Ci-dessous le parcours :


Encore un weekend mouvementé, au niveau des prévisions météorologiques.
L’objectif initial étaient de parcourir les crêtes du Batchimale en partant de Loudenvielle dans les Pyrénées côté français, mais la météo n’est pas d’accord avec ce programme :

  • Samedi gris avec de la pluie
  • Dimanche voilé avec un peu de soleil et du vent

Et en plus de ces prévisions, depuis quelques jours, les intempéries ont chargé de neige les hauts sommets pyrénéens.

Au lieu de partir dès le vendredi soir, nous décidons de partir de Bordeaux samedi à 7 heures du matin. Et au dernier moment, au lieu d’aller vers LOUDENVIELLE, nous changeons de direction et d’objectif : route du Portalet et Peña Telera de l’autre côté du col. La Peña Telera est un des hauts sommets d’une imposante barrière rocheuse, la Peña Partacua, mais cette barrière prend souvent le nom du sommet le plus emblématique de ce regroupement de pics : la Peña Telera.
Max nous rejoint à Laruns avec des chocolatines 🙂 Miam.
Sur la route, côté français, nous voyons maintenant les sommets de la vallée d’Ossau bien enneigés mais en descendant côté espagnol, les sommets ne sont pas blancs.
Au village d’Escarrilla, entre les lacs de Lanuza et de Bubal, nous voyons la Peña Telera et nous sommes rassurés, la vire horizontale passage “clé” de l’ascension n’est pas enneigée. Gagné !
Nous nous garons au parking de la Cuniacha (parc animalier), la route ensuite est fermée. Altitude 1365 m.


Nous démarrons vers 13h, nous passons près du refuge non gardé d’Icona puis atteignons le lac de Piedrafita où un petit train amène des touristes. Nous nous éloignons du lac et du tumulte et trouvons un bon rocher pour faire 2 heures 30 de manipulations de cordes :

  • Mise en place de 2 ateliers de rappel sur un arbre
  • Nœud de 8
  • Tête d’alouette, cabestan et demi-cabestan
  • Autobloquants : Prussik (Yann) ou Marchard français (Max)
  • Descente en rappel avec un Reverso déporté et un autobloquant
  • Descente en rappel en remplaçant le Reverso par un demi-cabestan
  • Descente en rappel avec un autobloquant seul
  • Descente en rappel suisse
  • Nœud de chaise

Enfin une petite explication sur le matériel personnel conseillé et souvent nécessaire en randonnée alpine :

  • Casque d’escalade léger
  • Baudrier ultraléger (baudrier de ski de randonnée)
  • 3 mousquetons : 1 mousqueton directionnel à vis ou auto et 2 petits mousquetons simples à vis ou auto
  • 1 descendeur (Reverso)
  • 1 ficelou
  • Une sangle fine de 120 cm pour se vacher (attention pour les grandes voies, on se vache avec une longe ajustable dynamique)

3 mousquetons :

  • 1 mousqueton pour le descendeur, si possible directionnel, et dans tous les cas ayant la norme HMS. HMS signifie “Halb Mastwurf Sicherung” (allemand), c’est à dire “Demi-cabestan” en français. Présence d’un marquage H entouré d’un cercle.
  • 1 mousqueton simple pour le machard (non HMS)
  • 1 mousqueton simple pour se vacher (non HMS)

Vers 17 h, nous décidons de faire une petite marche d’approche pour raccourcir l’itinéraire de demain.


Nous passons près d’un très beau rocher très tentant pour faire un peu d’escalade ! A retenir pour la prochaine fois.
Nous retournons au lac de Piedrafita et entamons la montée. Nous grimpons jusqu’à 1800 m d’altitude jusqu’à une petite source d’eau. Le terrain est calcaire, il n’y a pas de torrent. L’eau des sources disparait vite.


Nous installons notre bivouac :

  • 1 tente de 3 places
  • 1 tente pour 2
  • et un abri solo pour Max (son abri “Marie-Fraise”)

Nous mangeons chaud sous la bruine et buvons beaucoup de thé. Le ciel en soirée se dégage et la lune presque entière apparaît entre le Vignemale et le massif du Garmo Negro.
Le vent a soufflé pendant la nuit, mais cela n’a pas réveillé tous les dormeurs 🙂

Dimanche 7 h 45 : départ à la frontale
La montée au col de Convachirizas (2380 m) est comme prévue croulante, longue et difficile. Nous avons l’impression que ce sera pire lors de la descente. La prochaine fois, nous viendrons au printemps quand le couloir se fait en piolet et crampons !


Au col, nous empruntons la vire horizontale exposée mais sans difficulté particulière. Elle n’est pas enneigée aujourd’hui.


La montée depuis la vire (environ 2400 m) jusqu’au sommet (2764 m) présente quelques passages d’escalade I et II. La neige en faible quantité, ne nous pose pas de problème, la pente est faible, nous suivons les cairns jusqu’au sommet, quelques cairns sont cachés sous la neige mais l’itinéraire est évident.


11 h : nous sommes au sommet et un immense panorama s’offre à nous : le pic d’Anie, le pic d’Ossau, le pic d’Ariel, Pic Palas, le massif du Balaïtous avec les crêtes du diable, les pics d’Enfer, le massif du Vignemale (Clot de la Hount, Montferrat), la face imposante du Taillon, le Cylindre du Marboré, le Mont Perdu, un peu de côté, le pic très reconnaissable du Gerbats, la crête du cirque du Troumouse avec la Munia, le Gela, le Soum des Salettes, les pics Campbieil bien enneigés, le Pic Long du Néouvielle tout blanc.
Côté Sud, la Peña Collarada, la Peña Tendenera, une partie des falaises du canyon d’Ordesa, la très belle et régulière Peña Oroel.

Après quelques glissades, nous pique-niquons entre le sommet de la Telera et la Peña Prada, près du col de Telera (2582 m).
Petit aller-retour vers ce dernier sommet (2657 m) qui porte aussi le nom de Peña Covachirizas.

Nous redescendons prudemment jusqu’à nos affaires de bivouac puis au parking de Cuniacha.


Nous retenons :

  • La tente 3/4 places très conviviale de Renaud qui s’avère être une 2/3 places bien étroite pour David, Guillaume et Renaud
  • Les marmottes n’ont pas trouvé nos affaires cachées dans les rochers près de notre bivoauc
  • Finalement, nous avons retrouvé toutes nos sacs planqués
  • Nombreuses techniques de rappel
  • Max et Yann ont vraiment de petits sacs alors qu’ils ont beaucoup de matos dedans (tente, sac de couchage, réchaud, corde, mousquetons, crampons, piolet…)
  • Super ambiance de cette sortie interclubs avec 6 adhérents de 4 clubs alpins !
  • Un court weekend, bien rempli !

2024-10-12 et 2024-10-13 : Les montagnes russes entre le Petit et le Grand Gabizos (2639 m, 2692 m)

Samedi 12 et Dimanche 13 octobre 2024
Participants : Alice, Matthieu, Max, Stéphane et Yann

Alice, Matthieu et Stéphane sont adhérents au club alpin de Bordeaux
Max est adhérent au club alpin de Lourdes et au club alpin Grimpe et Glisse, Max habite à Argelès-Gazost tout près du départ de notre sortie.
Yann est encadrant au club alpin de Bordeaux et à Grimpe et Glisse
Yann et Max sont encadrants pour cette sortie alpine (cotation Alpinisme Peu Difficile -)


Jeudi soir, il est 22 h 30, nous nous retrouvons en visioconférence.
Les prévisions météo ne sont pas très bonnes : notamment pour samedi qui devrait être une journée grise avec de la pluie et du vent. Ce n’est pas trop engageant pour parcourir l’arête du Bugarret qui mène au Pic Long du Néouvielle.
Par contre, pour dimanche, les prévisions sont meilleures : un peu d’ensoleillement, plus chaud et moins de vent. On y va ? On n’y va pas ?
Max propose une idée : aller aux Gabizos, près du lac du Teich entre val d’Azun et vallée d’Ossau. Il y a plusieurs itinéraires, les difficultés techniques sont presque similaires en beaucoup moins long que notre projet initial.
Yann est également motivé car, il avait pris un but aux Gabizos, il y a plusieurs années, à cause d’une très mauvaise météo. Les topos sont examinés, un enchainement du Petit Gabizos par la brèche Édouard puis un enchainement par les crêtes pour atteindre le Grand Gabizos sont envisagés.
Nous avons notre nouveau objectif, mais nous attendons la confirmation de la météo et déciderons au dernier moment, vendredi soir.

Vendredi soir, ça paraît bien, après quelques échanges d’e-mails, nous décidons de partir samedi à 13 h 30, pour donner rendez-vous à Max vers 18 h au point de départ entre le col d’Aubisque et le col du Soulor. Nous souhaitons bivouaquer près de la cabane LARUE à 1 heure de marche.

Samedi, il est 18h15, nous grimpons les 400 m de dénivelé dans la forêt pour atteindre la cabane LARUE. La nuit est tombée et avec les frontales, Alice et Matthieu vont chercher l’eau. La cabane du berger est ouverte. Alice, Mathieu et Stéphane dormiront à l’intérieur. Max et Yann montent leurs abris. Max monte également sur le toit pour essayer de réparer la toiture ! Le vent a emporté une partie du toit et ça claque fort.
Après le repas interminable, 3 tournées de thé, purée, cerises griottes au Kirsch, olives aux anchois, lentilles, boulgour, dal de lentilles… Alice, Matthieu et Stéphane dorment au milieu des grands sacs de croquettes pour chiens, après avoir sorti les grandes poubelles transformées en distributeurs automatiques de nourriture pour le bétail géré par le berger de la cabane.
Max dort dans son abri “Marie-Fraise” qui a cousu lui-même. Yann dort dans sa tente ultralégère 4 saisons “ADRET”.

Dimanche, 6 h 10 : Toc ! Toc ! La porte de la cabane est verrouillée de l’intérieur. Petit-déjeuner copieux et 2e corvée d’eau pour Matthieu. Brioche, café au lait, céréales, chocolat, thé, thé, thé.
Départ 7 h 30.
 Il fait encore nuit. Nous partons à la frontale en direction du col du Pourtet. Nous sommes à l’ombre, le soleil est bien caché, il fait frais. A 2180 m, on tourne vers le couloir puis la vire qui mène à la brèche Édouard. Max mène le groupe à une allure modérée. Le terrain est croulant, en restant groupés, nous limitons les risques de chutes de pierres sur nos compagnons. Une fois à la brèche Édouard et au soleil, nous mettons les baudriers pour aborder la dernière portion plus alpine du Petit Gabizos. Max est devant, et grimpe la longue faille caractéristique dans le rocher qui nous mène jusqu’au sommet. Au retour, nous utiliserons la corde pour assurer la descente sur ce passage.

À 10 h, nous sommes au sommet du Petit Gabizos (2639 m). Nous sommes seuls, nous voyons la suite du parcours de crêtes, super vue sur le val d’Azun, très vert mais aussi au loin, nous voyons Pau et Tarbes. De nombreux sommets sont facilement reconnaissables : le Pic du Midi de Bigorre, le Pic du Néouvielle, le Vignemale, le Balaïtous, l’Ossau et le pic d’Anie).

Nous revenons sur nos pas pour finir la montée au col du Pourtet (2476 m). Là, commence la crête des Taillades Blanques vers le Grand Pic de Gabizos (également nommé le Pic des Taillades). La crête est une véritable suite de montagnes russes jusqu’au pic principal.
Sur un passage de dalles très exposé, Max grimpe assuré par une corde à double. Une fois le passage protégé, nous franchissons tous, ce passage délicat.

Nous pique-niquons à 14 h au soleil. Nous sommes au dernier petit sommet avant le Grand Pic du Gabizos (2692 m). Le sommet nous fait face, il est squatté par 6 ou 8 randonneurs dont l’intrépide Sacha, 8 ans qui a grimpé ce matin 1300 m de dénivelé positif avec son père !

Nous descendons par la voie normale avec quelques derniers ressauts avant de parcourir la crête élargie jusqu’au collet qui précède le pic de Louesque. Nous descendons à la cabane pour récupérer nos affaires.

17 h 15 : nous sommes aux voitures. Nous avons parcouru 15 km et grimpé 1800 m de dénivelé positif lors de cette sortie “weekend” écourtée à une courte sortie de “23 heures”.

NOUS RETENONS :
– L’atelier pratique couvreur zingueur sur le toit de la cabane avec Max, Alice et Matthieu,
– Les petites griottes très alcoolisées partagées à la petite cuillère par Stéphane,
– La brigade de la mode qui n’a pas validé les manchons de chevilles de Matthieu (Cela demande une petite explication : imaginez un short-pantalon transformé en short, mais en gardant le bas des deux jambes du pantalon au niveau des chevilles, très classe, ces manchons de chevilles au niveau des chaussettes…),
– Le masque anti-soleil d’Alice (plus blanc que blanc),
MAIS AUSSI
– La bienveillance des encadrants (Max et Yann),
– Le parcours aérien, il y a du gaz, tout en étant très safe, sans jamais se faire peur sur les passages plus scabreux et sur les descentes aux pierres instables.

Rédigé par Alice, Stéphane, Matthieu, Stéphane et Yann en direct de la voiture entre le col du Soulor et Bordeaux et complété par Max à distance.

2024-09-14 et 2024-09-15 : la crête du Seil de la Baque dans le Haut-Luchonnais par la team “Chatons” (Pyrénées)

Samedi 14 et dimanche 15 septembre 2024


La team “Chatons”

Nous sommes 5 participants, membres de Grimpe et Glisse, ou bien du Club Alpin de Bordeaux, ou bien encore des 2 clubs (double adhésion) !


Samedi 14 septembre 2024 : Ascension du Pic Gourdon (3034 m) au départ des granges d’Astau avec Daphné, Françoise, Laetitia, Max et Yann. Montée au sommet par l’arête Nord en partant du col situé entre le Spijeoles et le Pic Gourdon. Traversée du sommet pour redescendre vers le col des Gourgs Blancs. Bivouac sous le col, vers 2800 m d’altitude

Dimanche 15 septembre 2024 : crête du Seil de la Baque. Après le bivouac sous le col des Gourgs Blancs, nous allons au Port d’Oô (2910 m). Puis démarre la longue crête : Pic Audoubert (3045 m), Cap du Seil de la Baque occidentale (3097 m) Oriental (3101), Pic (3110m), Petit Pique du Portillon (3000 m), Pic du Portillon (3050 m), également nommé Pic Robert Olivier, col du Portillon (2913 m). Retour aux granges d’Astau.


Le parcours : 2 jours, 32 km, 2300 m de dénivelé positif et … négatif.




Le message de Daphné

Déjà un grand merci à tous mes anges gardiens ! Ce WE a été extraordinaire en émotions et physiquement. Même dans l’adversité, nous étions soudés et pro.

Mentions spéciales :
Nos demi-Dieu de l’alpinisme !

  • Yann toujours sérieux dans les moments complexes; prévenant et bienveillant pour ses petits oisillons et qui ne manque pas d’humour salace !
  • Max… sous ses airs pudiques, un joyeux luron d’un professionnalisme et d’une pédagogie incroyables pour son jeune âge.
  • Chaton, la vitalité et l’humour vaille que vaille ! Rien ne peut déroger à cette règle quand tu galopes sur les crêtes !
  • Franzouze, ahahahahah ! Une belle langue musclée avec un grand coeur encore plus musclé ! Une dinguerie d’énergie contaminante !

Bref, mes courbatures et mes bobos sont bien effacés devant cette aventure intense !

Des bisous et encore mille mercis !
J’ai hâte de vous revoir
Gros câlins de la réussite

Je vous aime

Des bisouuuuus

Daphné



Le poème de Laetitia

Il était une fois 3 petits chatons
Partis à l’aventure dans le Haut Luchon
Ils avaient comme guides et compagnons
Deux gros matoux jamais grognons


Le baudrier bien serré
Nos chatons grimpent sur les rochers
Les coussinets sont râpés
Les langues asséchées


Le temps passe,
Dans le froid nos chatons s’enlacent
Sur les rappels ils se fracassent
Dans l’adversité jamais ils s’agacent


Les matoux sont chaud,
Noeuds de huit, machard, Reverso
Ils enchaînent sans repos
Ils jouent le chrono


Les chatons gardent tjs espoir
Ils miaulent dans le noir
Mais ne cessent jamais de croire
Et c’est ainsi que se termine notre histoire


Zoom sur la crête


T-Shirt Technique 2023

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2023-04-28 au 2023-05-02 : Bardenas, Mallos de Riglos, Pena Collarada, Garmo Negro et Enfer

Au départ, il y avait 9 jours de prévus pour bourlinguer dans les Pyrénées Espagnoles, au programme : Pic de l’Aneto, Pic des Posets, Monte Perdido, Vignemale.

En fin de compte la météo sur tout le massif n’est pas bonne du tout. Il y a toujours des solutions, mais il faut aller loin et parfois écourter le séjour. De 9 jours, nous passons à 5 jours. Nous sommes finalement 2, Renaud et Yann, et nous començerons par le plus au sud et toujours sous le soleil, il s’agit d’aller au Désert des Bardenas Reales. Suivront une journée aux Mallos de Riglos, 1 journée à la Pena Collarada et 2 jours pour grimper au Garmo Negro et aux 3 pics d’Enfer.

VENDREDI 28 AVRIL 2023 : Désert des Bardenas Reales

Du soleil et beaucoup de vent au désert des Bardenas !

SAMEDI 29 AVRIL 2023 : Mallos de Riglos

DIMANCHE 30 AVRIL 2023 : Pena Collarada 2886 m

LUNDI 1er MAI 2023 et MARDI 2 MAI 2023 : Garmo Negro et les Pics d’Enfer

L’ascension du Garmo Negro (3051 m)

L’ascension du Pic d’Algas (3036 m)

Bivouac aux lacs de Pondiellos (4 lacs entre 2700 et 2730 m) avec le coucher du soleil sur le Pic du Midi de l’Ossau

Couloir (“Corridor”) pour accéder à la crête des pics d’Enfer

Pic Oriental d’Enfer

Du Pic Central d’Enfer au Pic Oriental d’Enfer

Descente et boucle par les lacs

2023-03-15 au 2023-03-19 : Séjour à Arêches dans le Beaufortain

Séjour “multi-activités” : ski de piste et ski de randonnée

Participants : Hadrien, Thierry W., Igor, Carole, Victor, Benoit, Tarik et Yann


Nos 4 sorties à skis de randonnée

1er jour : Pointe de la Grande Combe 2175 m (2 groupes de 2), Thierry et Igor puis Hadrien et Yann
Snowboard dans la puff pour Carole

2e jour : Cormet D’Arêches
Départ de “Mappa” 1284m
Cormet D’Arêches 2210m
830m de dénivelé
Sortie dites des “enclumes”

Attention, ça botte !

3e jour : Le Grand Mont (2686m)
1000m de dénivelé

Ça dépeaute devant le Mont Blanc !

4e jour : Point du Dard (2489m)
1500m de dénivelé positif


2022-10-29 au 2022-11-01 : Ascension du Pic Perdiguère (3222m)

Participants : Denis, Renaud, Thierry B., Thierry W. et Yann

4 super journées en Haute-Montagne. Nous avons un peu jonglé avec la météo mais nous avons pu gravir le second jour avec succès le Pic de Perdiguère (3222m) et redescendre par la crête jusqu’au col inférieur du Litérole.

SAMEDI 29 OCTOBRE 2022

Départ des granges d’Astau

Passage au refuge d’Espingo

Arrivée au refuge du Portillon (3 nuits)

DIMANCHE 30 OCTOBRE 2022

Ascension du Perdiguère

  • Pic de Perdiguère 3222 m
  • Col supérieur de Literole 3051 m
  • Tuc de Literole 3097 m
  • Pic Royo 3122 m
  • Pointe de Literole 3132 m
  • Col inférieur de Literole 2981 m

LUNDI 31 OCTOBRE 2022

Tentative d’ascension du Spijeoles… mais la météo n’est pas très clémente.

Nous empruntons un itinéraire étonnant entre le refuge du portillon et le lac sous le pic du Spijeoles : le sentier des mineurs.

Retour par le Tusse de Montarqué (2889 m), un très beau belvédère

MARDI 1er NOVEMBRE 2022

Retour aux granges d’Astau… Denis se baigne dans un torrent près d’Espingo, GLAGLA !

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2022-08-13 au 2022-08-17 : La Dent Parrachée (3697 m) et Le Grand Paradis (4061 m)

Samedi 13, dimanche 14, lundi 15 et mardi 16 août 2022 : 4 jours dans les Alpes avec Grimpe et Glisse Section Alpine

Participants : Renaud, Ronan et Yann


LA DENT PARRACHEE

Samedi 13 août, nous nous retrouvons à Grenoble pour louer un petit véhicule utilitaire, direction Modane et Aussois.

1ère Sortie : Ascension de la Dent Parrachée, un sommet facile avec une altitude idéale pour une première acclimatation à l’altitude.

Le départ se fait à partir d’un parking situé entre les lacs de barrage du Plan d’Aval et du Plan d’Amont.

Nous passons au refuge de la Fournache puis au refuge de la Dent Parrachée.

Puis direction Vallon de la Fournache.

Nous bivouaquons assez haut en altitude à près de 3000 m juste au départ de la pente d’éboulis qui monte au col de la Dent Parrachée.

Il fait nuit quand nous nous levons, nous partons juste au lever du soleil. Nous nous encordons pour les 300 m de dénivelé dans les éboulis.

Plusieurs cordées sont présentes, certaines font demi-tour, la montée dans les éboulis est fatiguante… et les pierres volent ! Même en faisant très attention, nous faisons rouler des petits blocs qui filent et font des sauts en dégringolant, c’est dangereux. Malgé tout, nous arrivons au col de la Dent Parrachée (3 338 m) et le glacier de la Vanoise apparaît.

Nous restons encordés, et suivons l’arête Ouest. Le terrain n’est pas bon, mais c’est tellement plus agréable que les éboulis et la progression en corde tendue nous rassure bien. Il n’est même pas nécessaire de mettre des points, la cotation est Alpinisme Facile + (F+). Nous arrivons à la pointe de la Fournache. La partie “difficile” est terminée.

Et nous rejoignons le sommet par une sente sous le fil Sud de l’arête.

Il fait gris, mais jusqu’à présent nous avons évité la pluie.

Très beau panorama.

Nous redescendons prudemment, récupérons les sacs de couchage à 3000 m et retournons cette fois-ci sous une petite pluie par le même itinéraire qu’à l’aller.

De retour au véhicule, et pour rester un peu en altitude, nous passons le col de l’Iseran et allons dormir au col du Petit Saint Bernard (2188 m).


LE GRAND PARADIS

Cette année est une année un peu spéciale en haute altitude, les glaciers sont secs. Sur le grand Paradis, on ne chausse les crampons qu’à 3600m d’altitude !

Lundi 15 août : Nous arrivons à 9 heures dans la vallée de Valsavarenche, nous profitons du soleil, pour préparer nos sacs et réviser quelques techniques : encordement et moufflage.

Départ à midi, de Pont, nous prenons le chemin du refuge Vittorio Emanuele II. Il fait chaud ! Les zigzags sont nombreux. Le parcours est très fréquenté, c’est très roulant, nous arrivons à 14h au refuge pour pique-niquer.

Après la traversée des blocs de pierre près du refuge, nous partons Nord , puis après le premier éperon rocheux qui surplombe le refuge, l’itinéraire est plein Est.

La montée est longue, très cairnée. Pas de névés. C’est sec. Un spit, une corde à demeure et un pas de 3a permet de gravir un petit éperon rocheux.

C’est à ce niveau que nous remplissons nos bouteilles (5 litres de contenant pour Yann). C’est la voie de fin de saison, toujours très cairnée, qui continue longtemps pour atteindre un plateau de lauzes très large. Nous sommes déjà à 3450 m d’altitude et trouvons notre bonheur pour installer le bivouac.

Bien entendu, il n’y a pas de point d’eau mais le cadre est superbe. Le très beau sommet Tresenta est admirable, son glacier moribond.

De nouveau, avant de le repas, quelques manipulations de cordes et révision des techniques d’alpinisme.

Mardi 16 août : démarrage tôt, nous avons fait sonner le réveil à 4h30. La première cordée passe déjà vers 5h.

Nous démontons l’abri, rangeons nos affaires et partons sacs léger mais en “grosses chaussures”. Crampons, piolet et corde dans les sacs.

Nous montons sur les rochers sur 200 m de dénivelé environ, avant d’atteindre la langue glaciaire du glacier du Grand Paradis. Nous nous équipons, crampons, piolet et encordement. Quelques contournements de crevasse et nous sommes déjà en dessous du Bec de Montcorvé.

Nous rejoignons à gauche, une petite section est beaucoup plus pentue, bien en glace, mais cela passe très bien.

La rimaye est équipée de 2 échelles.

Nous escaladons les 20 mètres de rocher sans crampons et atteignons la pointe de la Madone.

Le contournement à sens unique pour redescendre est plus exposé mais des points sécurisent la descente du petit rocher.

Retour à Pont.

La météo des 3 jours suivants n’étant pas bonnes (beaucoup de pluie, d’orages et de vent), nous décidons d’interrompre notre séjour.

La suite sera pour l’année prochaine surement la semaine du 8 juillet au 16 juillet 2023.