Au départ, il y avait 9 jours de prévus pour bourlinguer dans les Pyrénées Espagnoles, au programme : Pic de l’Aneto, Pic des Posets, Monte Perdido, Vignemale.
En fin de compte la météo sur tout le massif n’est pas bonne du tout. Il y a toujours des solutions, mais il faut aller loin et parfois écourter le séjour. De 9 jours, nous passons à 5 jours. Nous sommes finalement 2, Renaud et Yann, et nous començerons par le plus au sud et toujours sous le soleil, il s’agit d’aller au Désert des Bardenas Reales. Suivront une journée aux Mallos de Riglos, 1 journée à la Pena Collarada et 2 jours pour grimper au Garmo Negro et aux 3 pics d’Enfer.
VENDREDI 28 AVRIL 2023 : Désert des Bardenas Reales
Du soleil et beaucoup de vent au désert des Bardenas !
SAMEDI 29 AVRIL 2023 : Mallos de Riglos
DIMANCHE 30 AVRIL 2023 : Pena Collarada 2886 m
LUNDI 1er MAI 2023 et MARDI 2 MAI 2023 : Garmo Negro et les Pics d’Enfer
L’ascension du Garmo Negro (3051 m)
L’ascension du Pic d’Algas (3036 m)
Bivouac aux lacs de Pondiellos (4 lacs entre 2700 et 2730 m) avec le coucher du soleil sur le Pic du Midi de l’Ossau
Couloir (“Corridor”) pour accéder à la crête des pics d’Enfer
Samedi 13, dimanche 14, lundi 15 et mardi 16 août 2022 : 4 jours dans les Alpes avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Renaud, Ronan et Yann
LA DENT PARRACHEE
Samedi 13 août, nous nous retrouvons à Grenoble pour louer un petit véhicule utilitaire, direction Modane et Aussois.
1ère Sortie : Ascension de la Dent Parrachée, un sommet facile avec une altitude idéale pour une première acclimatation à l’altitude.
Le départ se fait à partir d’un parking situé entre les lacs de barrage du Plan d’Aval et du Plan d’Amont.
Nous passons au refuge de la Fournache puis au refuge de la Dent Parrachée.
Barrage d’AvalLes deux lacs vus du haut1er refuge2ème refuge
Puis direction Vallon de la Fournache.
Des chamois galopent devant nousLe beau cirque minéral de Fournache
Nous bivouaquons assez haut en altitude à près de 3000 m juste au départ de la pente d’éboulis qui monte au col de la Dent Parrachée.
Terrassement à 3000 m d’altitudeNous nous couchons tôt !
Il fait nuit quand nous nous levons, nous partons juste au lever du soleil. Nous nous encordons pour les 300 m de dénivelé dans les éboulis.
Vers le col de la Dent ParrachéeUn groupe de 3 a fait un détour bizarre… pas si facile de progresser quand il fait nuit noire.C’est croulant.
Plusieurs cordées sont présentes, certaines font demi-tour, la montée dans les éboulis est fatiguante… et les pierres volent ! Même en faisant très attention, nous faisons rouler des petits blocs qui filent et font des sauts en dégringolant, c’est dangereux. Malgé tout, nous arrivons au col de la Dent Parrachée (3 338 m) et le glacier de la Vanoise apparaît.
Du côté du glacier de la VanoiseRenaud et Ronan au col de la Dent Parrachée (3335 m)
Nous restons encordés, et suivons l’arête Ouest. Le terrain n’est pas bon, mais c’est tellement plus agréable que les éboulis et la progression en corde tendue nous rassure bien. Il n’est même pas nécessaire de mettre des points, la cotation est Alpinisme Facile + (F+). Nous arrivons à la pointe de la Fournache. La partie “difficile” est terminée.
Et nous rejoignons le sommet par une sente sous le fil Sud de l’arête.
Il fait gris, mais jusqu’à présent nous avons évité la pluie.
Très beau panorama.
Nous redescendons prudemment, récupérons les sacs de couchage à 3000 m et retournons cette fois-ci sous une petite pluie par le même itinéraire qu’à l’aller.
RenaudRetour vers les lacs de barrageLa Pointe Fournache (La Dent Parrachée est juste derrière cachée par les nauges)
De retour au véhicule, et pour rester un peu en altitude, nous passons le col de l’Iseran et allons dormir au col du Petit Saint Bernard (2188 m).
LE GRAND PARADIS
Cette année est une année un peu spéciale en haute altitude, les glaciers sont secs. Sur le grand Paradis, on ne chausse les crampons qu’à 3600m d’altitude !
Lundi 15 août : Nous arrivons à 9 heures dans la vallée de Valsavarenche, nous profitons du soleil, pour préparer nos sacs et réviser quelques techniques : encordement et moufflage.
Départ à midi, de Pont, nous prenons le chemin du refuge Vittorio Emanuele II. Il fait chaud ! Les zigzags sont nombreux. Le parcours est très fréquenté, c’est très roulant, nous arrivons à 14h au refuge pour pique-niquer.
RonanRefuge Vittorio Emanuele II Et un petit café italien !Pique-nique
Après la traversée des blocs de pierre près du refuge, nous partons Nord , puis après le premier éperon rocheux qui surplombe le refuge, l’itinéraire est plein Est.
La montée est longue, très cairnée. Pas de névés. C’est sec. Un spit, une corde à demeure et un pas de 3a permet de gravir un petit éperon rocheux.
Début habituel du cramponnage… C’est seulement 500 m de dénivelée plus haut que nous allons cramponner !La voie alternative en rocher…
C’est à ce niveau que nous remplissons nos bouteilles (5 litres de contenant pour Yann). C’est la voie de fin de saison, toujours très cairnée, qui continue longtemps pour atteindre un plateau de lauzes très large. Nous sommes déjà à 3450 m d’altitude et trouvons notre bonheur pour installer le bivouac.
BivouacLe beau sommet voisinOuf, l’orage ne tombe pas sur nous.
Bien entendu, il n’y a pas de point d’eau mais le cadre est superbe. Le très beau sommet Tresenta est admirable, son glacier moribond.
De nouveau, avant de le repas, quelques manipulations de cordes et révision des techniques d’alpinisme.
ExercicesRonan sous la tente
Mardi 16 août : démarrage tôt, nous avons fait sonner le réveil à 4h30. La première cordée passe déjà vers 5h.
Nous démontons l’abri, rangeons nos affaires et partons sacs léger mais en “grosses chaussures”. Crampons, piolet et corde dans les sacs.
Ronan et YannDébut… (enfin ! ) de la progression sur le glacierLe Mont Blanc en arrière planDébut du cramponage
Nous montons sur les rochers sur 200 m de dénivelé environ, avant d’atteindre la langue glaciaire du glacier du Grand Paradis. Nous nous équipons, crampons, piolet et encordement. Quelques contournements de crevasse et nous sommes déjà en dessous du Bec de Montcorvé.
Toujours le Mont Blanc en arrière planLe Bec de MontcorvéYannNous évitons les crevasses
Nous rejoignons à gauche, une petite section est beaucoup plus pentue, bien en glace, mais cela passe très bien.
La rimaye est équipée de 2 échelles.
Belle crevasse glacéePassage de la RimayeAssurage au desus de l’échellePartie finale en rocher
Nous escaladons les 20 mètres de rocher sans crampons et atteignons la pointe de la Madone.
Au sommet !Avec la MadoneYann
Le contournement à sens unique pour redescendre est plus exposé mais des points sécurisent la descente du petit rocher.
Le Cervin ! (et le massif du Mont Rose)Beaucoup de vide pour ces quelques pas pour contourner les rochers somitauxPassage à nouveau de la Rimaye avec les échellesDescenteRonan, Renaud et Yann
Retour à Pont.
La météo des 3 jours suivants n’étant pas bonnes (beaucoup de pluie, d’orages et de vent), nous décidons d’interrompre notre séjour.
La suite sera pour l’année prochaine surement la semaine du 8 juillet au 16 juillet 2023.
Jeudi 28, vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet 2022 : 4 jours dans le Beaufortain avec Grimpe et Glisse Section Alpine
Participants : Guillaume, Hadrien, Marc, Ronan et Yann
J1 : Nous arrivons en train à la Gare de Moûtiers – Salins – Brides-les-Bains. Taxi direction Aime – La Plagne et le parking de départ de la Chapelle de Saint Guérin. Un peu plus d’une heure pour atteindre le refuge de la Balme, déposer quelques affaires et partir pour tenter l’ascension de la Pierra Menta par la voie historique.
Nous nous retrouvons tous les 5 dans le TER pour MoûtiersMarcVertigineuxGuillaume et Hadrien
La météo est très mauvaise pour le lendemain, pas trop le choix, nous devons tenter l’ascension dès notre arriver dans le Beaufortain, le timing est très serré.
Hadrien et YannYann, Ronan, Guillaume et Marc au relaisTout en équilibrePas si facile cette voie réussie pour la première fois en juillet 1922, il y a tout juste 100 ans.Yann et Ronan en bas de cette longueurGuillaume en danseuse sur la pointe des pieds
Nous ne finissons pas la voie, il reste 2 longueurs un peu plus facile mais il fait presque nuit. Descente en rappel, 60m puis 20m.
Surprise sur le chemin du retour vers le refugeCoucher du soleil vu de la Pierra MentaNous retournons au refuge de la Balme
J2 : Il fait mauvais, il pleut dès 8 heures du matin et jusqu’à 16h.
Nous allons au refuge du plan de Laie au-dessus du Lac de Roselend.
Nous arrivons à Midi au refuge après 4 heures de randonnée sous la pluie. Nous séchons nos affaires, nous nous régalons pour le repas du midi, du soir, des tartelettes aux noix et quelques bières.
J3 : Le beau temps revient ! Nous grimpons à la Via Ferrata du Rocher du Vent. C’est assez long, c’est facile et grandiose. La vue sur le Mont Blanc est super malgré les nuages qui jouent à cache-cache.
Hadrien et lac de RoselendHadrienRonan, Hadrien et YannNous retournons au refuge en faisant une petite boucle sur la crête et le Cormet de Roselend (Col routier)
J4 : Retour vers Arêches. Il fait encore beau aujourd’hui.
Petite chapelle sur le lac de RoselendHadrien, Guillaume, Yann, Marc et RonanLe Mont Blanc domine aujourd’huiSuperbe vue (Le rocher de la Pierra Menta se démarque bien) avec Marc
Dona, non datéNatura morta, non datéHommage to the women of the world, non datéSilenci, 1982Mercader de armas y droga, 1982De profil, le cadre de cette peinture est étonnante !
Puis nous visitons la ville fortifiée de Villefranche de Conflent
Renaud 🙂
La météo n’étant pas bonne, nous louons un petit bungalow pour une nuit.
VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021 : Nous démarrons par la traversée des gorges de Carança
Les couleurs automnales sont magnifiques malgré une météo très grise et quelques gouttes.
Nous rentrons dans la vallée en passant au village reculé de MANTET. Nous allons à pieds jusqu’à Nyer. Un randonneur qui a sa voiture garrée dans ce petit hameau, nous raccompagene en voiture jusqu’au parking de Thuès-Entre-Valls. Nous profittons des sources d’eaux chaudes 🙂
C’est toujours étonnant de se baigner dans un torrent au mois de novembre et de rester deux heures à barbotter dans l’eau chaude.
Samedi 16 et 17 octobre 2021 : belle boucle sauvage (très sauvage) au MontCalm avec Grimpe et Glisse Section Alpine.
Paricipants : Renaud & Yann
Lieu : Pyrénées, La Haute Ariège, Massif du Montcalm et du Pic des Estats
Samedi 16 octobre 2021
Renaud arrive de Paris par le train de nuit. Le train arrive tôt à Tarascon-sur-Ariège. Je suis parti la veille de Bordeaux, et j’ai dormi sur le chemin dans une zone d’observation des oiseaux (Domaine des Oiseaux à Mazères). Les cris des oiseaux et des cris effrayants d’animaux sûrement étranges et magiques m’ont bercé toute la nuit.
Nous garons la voiture à l’étang de Soulcem près de l’Orris de Carla (1654m).
Nous contournons un peu l’étang de Soulcem puis la montée devient directe vers l’étang de Riufret, qu’on laisse à gauche et nous montons au col de Riufret (2978m).
C’est très vite pentu !Col de Riufret (2978m)Renaud dans le pierrier
Au niveau du col de Riuffret, nous laissons nos sacs et grimpons au Pic Verdaguer (3131m) en passant par le Cap Coume de Riufret (3040m) et le Pic d’Estats (3143m).
Au sommet du Pic Verdaguer (3131 m) Pic d’Estats (3143m) Le point culminant d el’Ariège et de la Catalogne
Nous redescendons au col Riuffret, nous reprenons nos sacs pour grimper encore 5 minutes jusqu’au sommet du Montcalm (3077m).
Bivouac au sommet du Montcalm.
Le tipi est bien protégé ! Très belle soirée au sommet du Montcalm Coucher du soleil Réveil après une très bonne nuit ! Renaud dans le tipi
Dimanche 17 octobre 2021
Après ce bivouac tranquille, nous descendons à l’étang gelé de la Counette d’Estats (2736m). Il faut casser la glace au piolet pour remplir les bouteilles d’eau.
Dimanche matin, la corvée d’eau commence par frapper fort avec le piolet pour percer les 10 cm d’épaisseur de glace du lac.
Nous montons au Sottlo (3072m) (et un petit thé bien chaud au sommet) et en passant sur le fil de la crête nous rejoignons l’antécime Nord du Sotllo (3058m).
Pic de Sotllo (3072m)Côté espagnolAu sommet de l’antécime Nord du Sotllo (3058m)
Nous basculons du côté espagnol par le port de Sotllo (2894m).
Descente escarpéePort frontalier de Sotllo (2894m)
Et nous descendons vers les Estany d’Estats. Nous montons au lac caché à 2941m qui se trouve entre le Pic d’Estats et le Pic de Canalbona.
Côté espagnolCol très pentuLac caché (2941m)
De là, sans les sacs on monte rapidement au Rodó de Canalbona (3004m).
Renaud au Rodó de Canalbona (3004m)
Nous descendons prudemment via un itinéraire plus ou moins cairné et escarpé et 2 faux cols vers l’Estany de Canalbona pour remonter côté français par le col de Canalbonne à 2791m. Descente très rapide par l’étang de Canalbonne (en France), puis les étangs de la Gardelle et nous longeons le ruisseau de la Gardelle pour plonger finalement vers l’étang de Soulcem.
Etang de CanalbonneEtangs de la GardelleEtang de Soulcem
La boucle est terminée, juste à temps pour rejoindre Tarascon-sur-Ariège à 20h10, quelques minutes avant le train de nuit pour le retour de Renaud à Paris.